Blow-up (Michelangelo Antonioni)

 

Classique du cinéma avec « Blow up » la palme d'or de Michelangelo Antoniononi.

Sorti en 1967, « Blow up » montre Thomas (David Hemmings) photographe de mode à Londres, qui mu par une pulsion soudaine, se met à prendre en photo un couple dans un parc.

La réaction de Jane (Vanessa Redgrave) a femme est assez violente et elle insiste lourdement pour récupérer les clichés auprès de Thomas, allant même jusqu'à coucher avec lui.

Habitué à vivre dans un milieu d'artistes et de mannequins aux mœurs légères, Thomas accepte mais garde les négatifs qu'il développe au calme dans sa chambre noire.

Rapidement un détail l'intrigue et après voir fait plusieurs agrandissements il retourne dans le parc pour trouver un cadavre.

A son retour ses photos ont disparu et lorsqu'il croise à nouveau, dans la rue, il la suit jusque dans un club ou le groupe de rock The Yardbirds livre une performance exceptionnelle.

Déboussolé après une lutte pour arracher à une foule hystérique le manche de la guitare de Jeff Beck, Thomas retourne une nouvelle fois dans le parc.

Perplexe, il tombe sur une troupe de jeunes déguisés qui miment devant lui une partie de tennis.

En conclusion, malgré sa palme d'or, « Blow-up » est un nanard surcoté assez insupportable à regarder.

Il faut plus d'une heure à Thomas pour développer ses photos et donner un peu de sel à une intrigue paresseuse et ensuite le film tourne en rond en se complaisant dans son nombrilisme artistique.

Les scènes de nudité/sexe qui donnèrent son parfum de scandale au film font aujourd'hui rire tant elles paraissent prudes, quant à l'aspect visuel, le cadre des quartiers pourris de Londres ou de parcs isolés ne font pas honneur à une photographie qui a horriblement mal vieilli.

Seul passage plaisant ici, le concert explosif des Yardbirds, qui ne vient malheureusement pas compenser cette ridicule et insupportable partie de mime-tennis finale.

A fuir donc ventre à terre ! On préféra 1000 fois le remake nerveux de De Palma « Blow out » !