Homeland, saison 8, episode 1 (Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff)
Sorti en grande pompe en 2020, « Homeland, saison 8, episode 1 » se veut être la dernière saison (?) de la série à succès.
Après 180 jours de détention en Russie, Carrie Mathison (Claire Daines) tente de se reconstruire dans un hôpital américain mais l’arrêt de tout traitement pendant ce laps de temps et les multiples trous noirs qui en résultent, constituent autant d'obstacles à sa réintégration au sein de la CIA.
Malgré l'opposition de Jim Turrow (David Hunt) chargé de l'interroger, Saul Berenson (Mandy Patinkin) devenu le conseiller sécurité du Président des États-Unis, fait le forcing pour amener sa protégée en Afghanistan.
La-bas se déroulent des négociations difficiles entre Talibans et pouvoir afghan.
Le but des Américains étant de plier bagages après une guerre aussi longue que vaine, mais les déclarations fracassantes du vice-président afghan Abdul Quadir G'ulom (Mohamed Bakri) hostile à la libération de poseurs de bombes talibans menacent de faire échouer le processus engagé.
Alors que Max (Maury Sterling) est envoyé sur une base avancée montagneuse pour réparer un élément clé du dispositif de surveillance électronique de la conférence, Carrie est ramenée par Saul pour son expérience et pour tenter de faire revenir le vice-président sur sa décision.
Sur place, elle trouve Kaboul en état de siège et un niveau d'insécurité maximum.
Arman (Mohamed Amiri), un ami chauffeur propriétaire d'une compagnie de camions accepte de la conduire clandestinement pour voir Roshan, un de ses contacts locaux mais malgré les risques encourus elle ne trouve qu'une veuve et son fils, fous de rage après qu'il ait été dénoncé puis lynché pour sa collaboration avec les Américains.
Carrie revient très perturbée à la station de la CIA en se disant que pendant sa période de « trou » en Russie, on a pu lui arracher des informations sensibles.
Ses doutes se confirment lorsqu'elle croise son bourreau russe, Yvegeny Groumov (Costa Ronin), qui sort du bureau de G'ulom alors qu'elle s’apprête à y entrer.
En conclusion, « Homeland, saison 8, épisode 1 » démarre de manière déjà convaincante en réintroduisant une Carrie toujours aussi fragilisée par ses problèmes psychiatriques au plein cœur d'un des points les plus chauds de la planète.
La force de la série, son incroyable réalisme avec des négociations houleuses et honteuses pour des Américains pressés d'abandonner un pays aussi aride qu'hostile, produit un impact majeur sur le spectateur.
Rien de bien neuf à l'horizon pour Carrie l'espionne qui n'en fait qu'à sa tête, mais les standards habituels de « Homeland » semble déjà posés !
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