Fire (Electricsix)
Electricsix est un groupe américain de Detroit qui sortit en 2003 un album intitulé « Fire » auquel je voulais rendre hommage dans ces colonnes.
La musique pratiquée par ce groupe de timbrés est une sorte de mariage contre nature entre le disco, le punk et le rock, pour former un cocktail assez improbable hautement énergétique.
« Fire » mélange donc la puissance d’une guitare électrique offensive (Rock-n-roll indian) avec des lignes rythmiques de basse-batterie (Disco, M) , des claviers (Sorge Joebot) , qui viennent lui insuffler un groove disco-funk absolument dévastateur.
Élément important de la réussite de cette formule, la voix du chanteur Dick Valentine, parfaite incarnation du rockeur au timbre puissant, viril mais également chaud, sensuel voir sexuel capable également de monter assez haut.
Sa performance sur « I’am the bomb » est à ce propos une démonstration assez ébouriffante de son gigantesque talent.
De plus Electricsix propose une imagerie dotée d’un humour décalé, cynique, provocateur absolument irrésistible.
Avec pareilles conditions réunies, les hits pleuvent sur l’auditeur comme des grenades explosives sur les plages de Normandie le 6 Juin 1944, « Dance commander » , « Electric deamons in love » au martèlement implacable, « Nuclear war » et ses 1’15 de puissance pure, mais surtout « Danger, high voltage » avec son saxo, sa voix féminine et « Gay bar » les deux meilleurs morceaux de l’album sont des monuments de jouissance rock n roll.
« I invented the night » plus calme et doux, dévoile une belle et surprenante facette plus intimiste du groupe.
Le seul reproche qui pourrait être adressé à cet album est celui d’une certaine linéarité mais « Fire » regorge d’une telle énergie, d’un tel punch, d’une telle fraîcheur qu’il faudrait vraiment être un sacré pisse froid pour maintenir sérieusement cette critique.
Et oui n’en déplaise à certains, le rock est aussi cela, une certaine simplicité, une spontanéité alliées à un coté potache, sexuel, irrévérencieux, bruyant de garnements mal élevés.
En 2003, un jeune groupe américain donnait donc un grand coup de pied aux fesses à une scène rock quelque peu embourgeoisée.
« Fire » est pour moi l’album idéal pour mettre de l’ambiance chez soi, démarrer une journée en trombe ou faire la fête sur un son rock puissant et dansant.
Ce disque peut également servir de centrale électrique de secours en cas de défaillance du réseau EDF.
Pour ceux qui aimeraient en savoir plus, je recommande aussi le visionnages des vidéo clips absolument hilarants comme « Gay bar », auquel je pense chaque fois que je vois des hommes métrosexuels prendre soin de leurs corps dans les salles de gym.
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