Le grand pardon 2 (Alexandre Arcady)

 



En 1992, Alexandre Arcady cède à la mode des suites et sort « Le grand pardon 2 ».

On retrouve Maurice Bettoun (Richard"lemon incest" Berry) en chef de clan à Miami mais si le père Raymond (Roger "poh poh poh" Hanin) de retour après 10 sous les barreaux était un truand à l'ancienne, le fils se voit lui comme un businessman ayant bâti sa fortune sur le blanchiment de l'argent de la drogue.

Maurice voit grand et veut investir dans un immense complexe touristique en achetant une petite ile des Caraïbes.

Pour cela il a besoin de l'argent d'investisseurs et doit faire appel au Colombien Pasco Meisner (Christopher Walken) qui l'aide à éliminer un ancien partenaire cubain devenu rival.

Pour sceller leur accord, Maurice lui fait miroiter la livraison d'une tonne de cocaïne en misant sur un intermédiaire connu pour son efficacité, le mystérieux « Indien ».

Lorsque Eric Lemmonier (Jean-François Stevenin) va trouver l'Indien, on découvre qu'il s'agit en réalité de Roland Bettoun (Gérard Darmon) qui s'est fait oublier sur une ile déserte dans l'attente d'une revanche contre son frère qu'il jalouse férocement.

Roland accepte le deal, importe la cocaïne avec ses hommes de main, mais Lemmonier le démasque et se fait assassiner avant d'avoir pu avertir Maurice.

La perte de la marchandise provoque la colère de Meisner qui enlève Maurice en représailles et le menace de mort.

Raymond, qui fréquente une américaine, doit alors sortir de sa réserve et prendre les choses en main.

Il tient tête avec force à Meisner et découvre l'identité de l'Indien, le forçant ensuite à « collaborer » avec le clan Bettoun surtout après que son fils, Eli (Philippe Sfez) se soit suicidé après avoir voulu témoigner contre Maurice.

Raymond fait ensuite mine de livrer la cocaïne à Meisner, mais le tue et demande à Raymond de se se faire exploser avec la marchandise pour racheter sa trahison et la mort de Maurice liquidé par le tueur favori de Meisner.

Au final, l'ex-parrain reste seul avec son petit fils Alexander (Alexandre Jouan-Arcady).

En conclusion, « Le grand pardon 2 » est une suite bien peu inspirée et calamiteuse aux relents de téléfilms de TF1.

L'idée de transposer l'action aux États-Unis ne prend pas et le scénario de vengeance entre frères, tourne au ridicule.

Les personnages sont caricaturaux en diable, les narcotrafiquants latino étant d'usage bien commode pour « faire les méchants ».

Malgré la présence de quelques stars américaines (Walker, Beals), on s'ennuie ferme dans ce second volet sans âme dans lequel des acteurs vieillissants comme Darmon ou Hanin paraissent déjà dépassés.

N'est pas Coppola qui veut sans doute !

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