Homeland, saison 8, episode 2 (Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff)

 

Dans « Homeland, saison 8, episode 2 », Carrie (Claire Daines) essuie un cuisant échec face au général G'ulom (Mohamed Bakri) car elle arrive à son entretien sans aucun moyen de négociation.

Rentré à Doha, Saul (Mandy Patinkin) lui rappelle l'importance de sa mission, et un mystérieux allié lui donne les coordonnées de Samira Noori (Sittara Attai) une femme ayant eu son mari assassiné après avoir enquêté sur un scandale de corruption qui impliquait G'ulom.

L'antenne de la CIA locale montre un entretien d'embauche à l'aide d'une ONG factice, mais Jenna Bragg (Andrea Deck) la jeune agente de terrain chargée de le mener commet une bourde qui la trahit et oblige à l'enlèvement de Samira.

Carrie arrive alors ensuite pour réparer les pots cassés et après avoir présenté ses plus plates excuses parvient à la convaincre d'utiliser les données d'une clé USB pour faire pression sur G'ulom.

Lors du second entretien, le général ne peut nier les preuves de corruption et finit par accepter de faire machine arrière pour libérer les talibans en prévenant les Américains que ceux-ci ne respecteront jamais leurs engagement et qu'un bain de sang allait suivre le retrait des forces US.

Le travail de renseignement de Max (Maury Sterling) permet à Saul de faire passer un message au chef suprême des talibans Haqqani (Numan Accar) par l'intermédiaire de son neveu fraichement libéré avec d'autres détenus de Guantánamo.

Un rendez-vous est convenu dans un quartier populaire de Peshawar, mais les services secrets pakistanais interviennent pour tenter d'éliminer Haqqani, jugé plutot favorable à la paix.

Un pickup est pulvérisé et dans l'affolement Saul se fait enlever...pour se retrouver nez-à-nez avec un Haqqani furieux en personne !

Enfin, alors que Carrie savoure son succès politique dans un bar, Groumov (Costa Ronin) fait une apparition en lui indiquant clairement l'avoir mis sur la piste de Noori...

En conclusion, « Homeland, saison 8, episode 2 » se montre d'une (trop) grande complexité et génère plutot un sentiment de confusion à l'arrivée entre « bons » afghans, comprendre politiciens corrompus acceptant de s'allier aux États-Unis et mauvais, comprendre les Talibans, mais qu'on nous présente par le biais d'Haqqani comme lassé de 18 ans de guerre et prêts à négocier et pour corser le tout influence croisée des services secrets pakistanais et russes aux intérêts divergents.

Une Carrie en demi-teinte semble se faire manipuler par son bourreau russe tandis que Saul nous fait encore le coup de l'enlèvement, une habitude pour le barbu le plus célèbre de la série !

On attend mieux donc mieux de cette saison 8 et pas forcément un invraisemblable plat de nouilles !