La course au jouet (Brian Levant)

 



Sorti en 1996, « La course au jouet » de Brian Levant est le film typique « esprit de Noël » de circonstance en cette fin d’année.
Ici Howard Langston (Arnold Schwarzenegger) est un commercial délaissant sa vie de famille pour son travail.
Après avoir manqué le passage de ceinture de karaté de son fils Jamie (Jake Lloyd), Howard essuie les reproches de sa femme Liz (Rita Wilson) d’autant plus qu’il a oublié d’acheter son jouet de Noël une figurine de Turboman le super héros à la mode.
Écrasé de culpabilité, Howard va devoir se démener pour trouver dans Minneapolis un exemplaire de Turboman à quelques jours de Noël.
Mis tous les magasins ont été dévalisés et il fait chou blanc dans ses recherches.
Howard est également en compétition avec Myron Larabee (Sinbad) un postier excentrique également père de famille qui ne le lâche pas d‘une semelle…
Pour ne rien arranger, Howard est persécuté par Hummell (Robert Conrad) un flic motard qu’il retrouve à chaque fois sur sa route.
Désespéré, Howard est approché par un père Noël véreux (James Belushi) qui tente de lui refourguer un Turboman tombé du camion situé dans un entrepôt en bordure de ville.
Howard tombe en réalité sur une fabrique clandestine gérée par des gangsters.
Se sentant floué, il joue des poings, assommant des Pères Noël gangsters et la police finit par intervenir lorsqu’il est submergé par le nombre.L’annonce par un animateur radio de la possibilité de gagner un Turboman en répondant à un quizz relance les passions et Howard retrouve le tenace Myron à la station…
L’affaire tourne mal lorsque Myron menace de faire exploser la station à l’aide d’un colis piégé mais lorsque Hummell intervient avec ses hommes, le colis en réalité peu dangereux lui explose au visage.
De retour chez lui bredouille, Howard est tenté de dérober le Turboman de son agaçant voisin Ted (Phil Hartman), un divorcé exemplaire qui a cependant la fâcheuse manie de draguer toutes les femmes du voisinage dont Liz.
Mais l’opération tourne court, Howard est attaqué par le renne de Ted et manque de mettre le feu à sa maison.
Pris en flagrant délit il doit renoncer à ce Turboman volé.
Lors de la parade de Noel, Howard prend la place de Turboman après que l’acteur ait eu un accident et se retrouve à faire l’animation sur un char.
Alors qu’il s’apprête à donner un Turboman à Jamie, Myron surgit déguisé en méchant et tente de voler le jouet.
Howard est alors obligé d’utiliser les gadgets de Turboman (disques projetables, rétrofusées) pour contrer Myron, récupérer le jouet et sauver Jamie.
Une fois Myron neutralisé, Jamie finit par lui donner son Turboman pour son fils, préférant se contenter de son père, devenu pour lui l’égal du véritable super héros.
En conclusion « La course au jouet » est une tentative bon enfant de Schwarzenegger de casser son image de brute, d’élargir son jeu et de toucher un public plus large.
Avec son scénario léger, ses gags lourdingues et ses acteurs hystériques (Sinbad ?), « La course au jouet » fait plutôt figure de grosse farce de Noël qui passera avec pas mal d’indulgence après le foie gras, la dinde au marron et la buche engloutis.
Un film familial bien mineur dans la carrière du balèze autrichien.

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