Spider-man : no way home (Jon Watts)

 



J'ai il y a quelques mois éreinté « Spider-man : homecoming » l'énième reboot fomenté par Marvel/Disney et me suis pourtant laissé convaincre par « Spider-man : no way home » toujours de Jon Watts (2021).

Le jeune Peter Parker (Tom Holland) dont l'identité secrète a été révélée au grand public par son ennemi Mystério, n'a plus de vie et doit vivre traqué par une presse intrusive qui l'accuse de meurtre.

Privé de l'appui de son mentor Tony Stark, disparu après la guerre contre Thanos, Parker se sent vulnérable malgré le soutien de son avocat Matt Murdock/Daredevil (Charlie Cox) et de Happy Hoggan (Jon Favreau) ,l 'ex homme de main de Stark.

Après que sa candidature ainsi que celle de ses meilleurs amis, MJ (Zendaya) et Need (Jacob Batalon) aient été refusé au prestigieux MIT, Parker décide d'aller trouver le Docteur Strange (Benedict Cumberbatch) pour lui demander d'altérer la réalité afin que le monde oublie sa véritable identité.

Strange accepte mais l'opération provoque des effets de bord indésirables, faisant ressurgir des ennemis morts de son passé.

Le premier a refaire surface est le Docteur Octopus (Alfred Molina) qui attaque l'autoroute menant à l'aéroport.

Parker qui cherchait à argumenter auprès de l'assistante du MIT (Paula Newsome), chargée de l'inscription au MIT avant qu'elle ne prenne son vol de retour, se trouve sur place est bien qu'ignorant tout de son ennemi est forcé d'intervenir.

Lorsqu'Octopus tente d'absorber les nanotechnologies de son nouveau costume, celles-ci prennent le contrôle de ses propres tentacules.

Immobilisé, Octopus est capturé par Strange qui informe Parker de la situation.

Electro (Jamie Foxx) le second ancien ennemi de Spider-man a réapparaitre auprès de lignes haute tension. Pour le contrôler, Spider-man reçoit l'aide inattendue de l'Homme-sable (Thomas Haden Church).

Tous se retrouvent en détention dans le manoir de Strange et le Lézard (Rhys Ifans) puis le Bouffon Vert (Willem Dafoe) ne tardent pas à les rejoindre.

Une dispute éclate alors entre Spider-man et le Docteur Strange qui souhaite les rejeter dans le passé, ce qui équivaut à leur mort.

Spider-man vole au magicien une boite et parvient à prendre la fuite malgré la magie de Strange qui se déchaine contre lui.

Faisant équipe avec Osborne prétendument assagi, il crée une puce pour contrôler les accès de rage d'Octopus et l'apaiser.

Electro se montre plus réticent à se laisser « soigner », car il estime qu'en tant que super criminel il est autrement plus intéressant qu'en tant que simple électricien.

C'est alors qu'Osborne tombe le masque et révèle ses plans maléfiques de vengeance. Une lutte féroce s'engage avec Spider-man qui se terme par la mort de Tante May (Marisa Tomei).

Très affecté, Parker se recroqueville sur lui-meme. Au cours de manipulations magiques hasardeuses, Need convoque les deux premiers Spider-man (Tobey Mc Guire, Andrew Garfield) issus de réalités différentes.

Après un moment de stupeur, ils retrouvent Spider-man 3 et décident de l'aider à retrouver les super-criminels pour les soigner et non se venger.

La rencontre a lieu sur la statue de la liberté et les 3 héros doivent collaborer pour lutter contre un Electro, un Homme-sable et un Lézard déchainés. Avec l'aide inattendue d'Octopus, les super-criminels sont maitrisés, mais le Bouffon vert poignarde Spider-man 1 avant d’être finalement stoppé in ex extremis par Spider-man 3 qui réfrène ses envies de vengeance.

Tout redevient donc sous contrôle ou presque lorsque Strange renvoie tout le monde dans son propre univers et efface les souvenirs de chacun et dans un anonymat enfin redevenu protecteur, Parker pouvant enfin renouer avec une MJ ignorant tout de lui.

La suite pourtant prépare de nouveaux crossovers avec Venom et Strange.

En conclusion, malgré mes critiques virulentes sur ce 3ieme reboot datant de 2017, j'ai été séduit par l'intelligence de « Spider-man : no way home ».

Il faut dire que ce 3ieme opus du 3ieme reboot se montre particulièrement astucieux et divertissant.

Convoquer tous les ennemis historiques de Spider-man est une idée brillante, et lorsqu'en plus on fait appel aux précédents acteurs, on ne peut qu’être séduit par ce tour de force.

L'apport du Docteur Strange est exceptionnel pour les effets visuels avec des distorsions de la réalité proprement ahurissantes.

Avec ses combats haletants, ses acteurs solides (Dafoe, Foxx) et son scénario brillant, « Spider-man : no way home » relève donc haut la main le challenge de se renouveler et conquiert encore un public qu'on pouvait penser, comme votre serviteur, blasé !

Ils sont forts les gars de chez Disney/Marvel quand même...

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