7 jours à la Havane (Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspard Noé, Juan Carlos Tabio, Laurent Cantet)


 Sorti en 2012, « 7 jour à la Havane » est un film regroupant plusieurs courts métrages de réalisateurs rendant hommage à la capitale cubaine.
Le premier d’entre eux de Benicio del Toro narre l’arrivée de Teddy Atkins (Josh Hutcherson) un jeune acteur américain allant de fête en fête pour tenter désespérément de coucher avec une Cubaine.
Après avoir échoué principalement pour son manque de maitrise de l’Espagnol, Teddy croit avoir réussi en ramenant une belle et grande fille à son hôtel, mais doit faire marche arrière après que le réceptionniste l’ait prévenu que sa conquête était en réalité un homme !
Puis Pablo Trapero fait déroger le réalisateur Emir Kusturica à un protocole strict l’amenant à recevoir un prix pour l’ensemble de son œuvre, pour préférer faire la bringue avec son chauffeur de taxi (Alexander Abreu), un excellent trompettiste.
Plus de drame avec Julio Medem pour Cécilia (Melvis Estevez) une talentueuse chanteuse à qui un impresario espagnol Leonardo (Daniel Brühl) propose de le rejoindre en Europe mais qui hésite à laisser tomber son amant José (Leonardo Benitez), un baseballer ayant préféré rester à Cuba pour elle.
Passage contemplatif d’Elia Suleiman, journaliste s’apprêtant à interviewer Fidel Castro, tuant le temps en déambulant dans la ville entre bars, plages et zoo.
Sensualité et sorcellerie ensuite avec Gaspard Noé lorsque deux parents poussent leur fille homosexuelle (Cristela Herrera) à se faire exorciser la nuit par un prêtre vaudou.
Avec Juan Carlos Tabio, Cécilia réapparait ensuite pour cette fois fuir Cuba en informant sa tante Mirta (Mirta Ibara), qui se débat entre ses deux travails pour joindre les deux bouts.
Dans le dernier court métrage de Laurent Cantet, Martha une mère de famille, met tout en œuvre pour organiser une fête en l’honneur de la vierge Oshun.
En conclusion, « 7 jour à la Havane » est comme on peut s’en douter un film plutôt inégal qui plonge le spectateur dans diverses ambiances au gré des envies des différents réalisateurs.
Si l’ennui suinte avec Suleiman, Pablo, Tabio et Cantet, l’amusement et l’ émotion vous emporte avec del Toro, Medem et Noé.
Bancals et attachants, ces « 7 jours à la Havane » resteront donc comme une curiosité au gout épicé.


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