La vie rêvée de Walter Mitty (Ben Stiller)

 



Comme vous le savez en parallèle de sa carrière d’acteur comique, Ben Stiller sait aussi se lancer dans des projets plus personnels et intimistes allant parfois à contre courant de son image habituelle.

En 2013 il réalise donc «  La vie rêvée de Walter Mitty » ou il se met lui-même en scène en Walter Mitty employé de bureau travaillant au service photo de Life magazine, le célèbre journal New-Yorkais.

Petit chef consciencieux, Mitty fait honnêtement son boulot mais mène une vie de célibataire citadin des plus ennuyeuses.

Inscrit sur un site de rencontre pour draguer Cheryl Melhoff (Kristen Wiig) une collègue de travail qu’il n’ose pas aborder, Mitty rencontre des problèmes techniques sur le site et commence à rêver d’une situation impossible alors qu’il est au téléphone avec Todd (Patton Oswald) de la hotline.

Les absences de Walter sont légendaires et lui valent d’être remarqué défavorablement par Ted Hendricks (Adam Scott) le nouveau patron de Life chargé de dégraisser un maximum les effectifs pour préparer la transition vers un magazine en ligne jugé plus rentable.

Jeune et arrogant, Hendricks charge Walter de faire la dernière une avec un cliché exceptionnel envoyé par Sean O’connell (Sean Penn), un photographe-aventurier connu de longue date.

Mais Walter qui a reçu les photos ainsi qu’un portefeuille en guise de cadeau de remerciement de Sean, ne peut retrouver ledit cliché n°25.

Soumis à la terrible pression d’Hendricks et aux conseils timides de Cheryl, Walter va devoir sortir de son schéma de routine habituelle pour aller à la recherche de Sean, localisé la dernière fois au Groenland (!)

L’épreuve est rude pour cet homme timoré n’étant jamais sorti des Etats-Unis à quarante ans passés mais Walter relève le défi.

Au Groenland, une improbable rencontre dans un bar avec colossal chanteur ivre (Olafur Dari Olafsson) le pousse à embarquer dans son hélicoptère pour trouver Sean sur un bateau.

Prenant tous les risques, Walter surmonte ses peur et se jette dans la mer glacée ou il évite de peu de mourir dévoré par un requin.

Recueilli par les pécheurs, Walter apprend que Sean est en réalité prés du célèbre volcan islandais Eyjafallajokull.

Il se rend donc sur place, gravit les pentes escarpées en vélo, échange un skateboard à un adolescent contre un bonhomme en latex mais rate in extremis Sean.

Echappant de peu à l’éruption du volcan, Walter retourne bredouille aux Etats-Unis pour constater que les licenciements massifs ont déjà touché Cheryl et son collègue Hernando (Adrian Martinez).

Viré également par Hendricks, Walter jette de dépit le portefeuille de Sean dans la poubelle de la maison de sa mère puis a un flash….

Après avoir appelé Cheryl, il comprend que Sean lui a laissé des indices pour le retrouver sur la zone afghane de l’Himalaya ou il tente de photographier des léopards de neiges.

Walter se rend sur place et après un éprouvant périple arrive à plus de 5500 mètres de hauteur, retrouve enfin l’explorateur énigmatique, qui lui révèle placidement avoir laissé le cliché dans son portefeuille.

Effondré mais heureux, Walter quitte son ami après une ultime partie de foot avec les sherpas locaux.

De retour aux Etats-Unis, il est aidé par Todd qui se porte garant de lui face à la police américaine puis dégouté par le fait que Cheryl ait visiblement trouvé un petit ami, lui laisse son skateboard pour son fils.

Lorsqu’il apprend plus tard que sa mère (Shirley Mc Laine) a gardé son portefeuille, Walter retrouve le fameux cliché qu’il donne malgré son licenciement à Hendricks.

Au moment de toucher ses indemnités de licenciement, Walter croise une ultime fois Cheryl qui lui confirme que l’homme aperçu chez elle n’était pas son petit ami.

Devenu un homme nouveau plus sur de lui, Walter lui propose de sortir ensemble…

En chemin le couple constate que la une de O’connell rend en réalité hommage à Walter, symbole de tous les employés qui ont contribué à la grandeur du magazine Life durant toutes ses années…

En conclusion, « Walter Mitty » est un film gentillet utilisant le thème bien connu mais toujours séduisant du voyage initiatique permettant à un employé de bureau timide et emprunté, de se réaliser pleinement en tant qu’homme.

Sujet bateau, scénario invraisemblable inspiré d’un conte de fée moderne, « Walter Mitty » se sauve de la médiocrité par la qualité de ses interprètes, Ben Stiller en tête, toujours parfait dans ce type de rôle de looser-rêveur, par ses beaux paysages montagneux, d'efficaces effets spéciaux et par une petite touche d’humour folie Stillerienne.

Pas inoubliable donc mais sympathique, léger et poétique !

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