Dia de Gracia (Evardo Gout)

 

Cinéma mexicain avec « Dias de gracia » de Evardo Gout.
Sorti en 2012, ce premier film déroule deux histoires parallèles à Mexico, entre l’enlève

ment d’un homme d’affaires (Carlos Bardem) par un gang exigeant une rançon auprès de sa famille et l’opération de nettoyage d’un jeune policier intègre et fonceur Lupe (Tenoch Huerta).
Téléguidé par son commandant (José Sefami), Lupe frappe fort contre les réseaux de trafiquants de drogues commandés par une femme appelée La Madrina (Veronica Falcon) et continue pour rendre service à son coéquipier Melquiades (Mario Zaragoza) hospitalisé après une blessure par balle, de distribuer des enveloppes pour le compte de trafiquants indiens de Kaliman (Virkam Chatwal).
L’homme d’affaires tente lui d’organiser sa survie et d’entamer un début de dialogue avec son plus jeune ravisseur, Doroteo alias Iguana (Kristyan Ferrer) passionné par la coupe du monde de football de 2006.
Esperanza (Sonia Couoh) l’employée de Susana (Dolores Heredia) est questionnée par le commissaire (Dagorbeto

Gama) chargé de l’enquête et découvre peu à peu que son frère, Doroteo n’est pas que boxeur, mais fait parti du gang de ravisseurs commandé par Pulga (Harrold Torres).
Mais réunir l’argent de la rançon prend plus de temps que prévu, surtout que Susana découvre que les comptes de son mari ont été vidé.
Ceci provoque l’impatience des gangsters qui expédient un doigt sectionné à la famille pour ajouter à la pression déjà difficile.
Les actions radicales de Lupe contre la Madrina, qui se pensait protégée en arrosant des policiers lui attirent de vives représailles : marquage au fer rouge et coup de crochet de boucher dans l’épaule.
Furieux, Lupe aiguillonné par son chef, n’en continue pas moins et élimine Kaliman et ses hommes qu’on disait pourtant protégés.et réalise un gros coup en libérant une autre victime de séquestration, sans savoir que le gang d’Iguana se trouvait dans la maison juste à coté.
Il est finalement frappé là ou cela fait le plus mal, sa famille étant enlevée puis assassinée.
Lupe réagit durement lorsqu’il comprend que Melquiades l’a trahi.
Cette découverte le pousse à enlever la Madrina elle-même, mais celle-ci lui révèle qu’il a été manipulé, pour régler un différent territorial, son chef n’étant pas un flic intègre mais un policier corrompu jusqu’à la moelle.
N’ayant plus rien à perdre, Lupe va trouver son chef dans son hôtel particulier, élimine ses gardes et finit par le tuer après avoir tué sa famille sous ses yeux.
Dans le même temps, un rendez vous est fixé par l’homme d’affaires, sa maitresse devant servir d’intermédiaire.
Mais lorsque l’opération tourne court et que la police tue un des gangsters, les représailles sont terribles. Pourtant au moment de tuer l’homme d’affaires, Iguana ne peut passer à l’acte et retourne son arme contre Pulga.
Une fusillade croisée début et se solde par la mort de l’homme d’affaires puis de Pulga.
En conclusion, « Dias de gracia » est un film ultra violent montrant la face sombre de Mexico, entre trafiquants, gangs sans remords pratiquant l’enlèvement et policiers corrompus…
Caricatural, peu original et déséquilibré, « Dias de gracia » s’en sort par ses scènes d’action coups de poings et sa bande son, assez hypnotique, ce qui ne suffit pas à le sortir de la mélée des innombrables films de ce type.