Gatsby le magnifique (Francis Scott Fitzgerald)

 


Publié en 1925, « Gatsby le magnifique » est considéré comme LE chef d’œuvre de Francis Scott Fitzgerald.
Nous sommes ici dans l’entre deux-guerres et Rick Carraway, un jeune représentant en agence de change hébergé chez sa cousine Daisy dans la banlieue cossue de Long Island, fait la connaissance d’un voisin aussi excentrique que flamboyant, un dénommé Jay Gatsby.
Riche et flambeur, Gatsby adore donner de fastueuses réception dans sa splendide maison et ne tarde pas à inviter Rick.
Mais rapidement, Rick comprend qu’une histoire s’est passé avant la Guerre entre Gatsby et Daisy qui vit aujourd’hui mariée à un homme imposant, riche et peu sympathique, Tom Buchanan.
Alors qu’il tente mollement de séduire la golfeuse Jordan Baker amie du couple, Rick est happé par Gatsby qui lui présente Meyer Wolfshiem, un juif spécialisé dans l’escroquerie.
Dès lors, Rick comprend que l’origine de la fortune de Gatsby est la contrebande d’alcool mais n’en continue pas moins de fréquenter cet homme sympathique aimant les belles femmes et les voitures de sport.
Le triangle amoureux finit cependant par gâcher ce bonheur futile et la tension ne tarde pas à monter entre Tom et Gatsby au sujet de Daisy qui assume son amour de jeunesse face à son mari brutal.
Après une virée mouvementée à New-York dans une chaleur moite, une violente dispute éclate et Tom jette son passé de faux étudiant à Oxford puis de contrebandier au visage de Gatsby qui pour se venger écrase sa maitresse, Mrs Wilson , la femme de son garagiste.
Ce drame provoque la rage aveugle de Tom qui voit sa femme puis sa maitresse se détacher de lui.
Il dénonce alors Gatsby au mari, Mr Wilson et s’arrange pour qu’il aille l’assassiner près de sa piscine avant de se donner la mort.
Effondré par la mort de son ami, Rick assiste quasiment seul à son enterrement, sans qu’aucune des connaissances « mondaines » de l’ex nabab ne se soient déplacées.
Dégoutté par ce dénouement glauque et l‘absence de remords des Buchanan, il quittera les lieux peu après
En conclusion, « Gatsby le magnifique » est un court roman hommage plutôt mélancolique retraçant la fin d’une période « dorée » de la Cote Est.
Se profile au loin, la Grande dépression puis la Seconde Guerre mondiale…
L’histoire bien que dramatique et bien ficelée ne m’a pas passionné, quant aux personnages, mis à part celui de Gatsby escroc sympathique haut en couleur, ils apparaissent plus comme des figurants un peu figé dans cette peinture de la jet set new-yorkaise.
Désolé donc de ne pas considérer ce livre comme le chef d’œuvre tant décrit.


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