Bom dia, Veronica, saison 1, épisode 1 (Raphael Montes, Ilana Casoy)
C'est avec un grand plaisir que j'ai pu me reconnecter avec le Brésil en commençant « Bom dia, Veronica » une série Netflix de Raphael Montes et Ilana Casoy.
Sorti en 2020, « Bom dia, Veronica, saison 1, épisode 1 » débute par un drame : une jeune femme d'une trentaine d'années nommée Marta Campos (Julia Ianina) se rend dans un commissariat de São Paulo et profitant de la confusion crée par un père de famille désireux d'assassiner le violeur et assassin de sa fille, lui subtilise son pistolet pour se suicider sous les yeux de Veronica Torres (Taina Muller).
Choquée, la jeune femme qui travaille dans la partie administrative de la police demande à son patron, le commissaire Wilson Carvana (Antonio Grassi) la faveur de mener l’enquête sur Marta.
Carvana, embarrassé par la diffusion de la vidéo du suicide sur Internet et des remous que l'affaire crée au niveau médiatique, cède et Veronica se met à chercher dans la vie de Marta pour découvrir une femme désespérée après avoir été abusée par un homme rencontré sur un site spécialisé.
Contre l'avis de, blonde hautaine Anita Berlinger (Elisa Volpatto), Veronica poursuit ses investigations et découvre que Marta a été victime d'un prédateur qui l'a droguée à l'aide du GHB, l'a volé et l'a ensuite humiliée en prenant des photos d'elle nue.
Cette affaire la hante même dans ses débats intimes avec son mari Paulo (César Mello).
En parallèle, ce premier épisode montre le calvaire de Janete Cruz (Camila Morgado) une femme au foyer placée sous la coupe d'un mari autoritaire, Claudio Antunes Brandão (Eduardo Moscovis) qui lui interdit de voir sa famille et l'oblige à rabattre pour lui des jeunes filles de la campagne venues chercher une vie meilleur à São Paulo.
Janete harponne Deusa (Pally Siqueira), jeune et naïve nordestine fraichement arrivée à la gare routière, la choque au pistolet électrique et l'embarque dans le coffre de leur voiture.
En conclusion, « Bom dia, Veronica, saison 1, épisode 1 » est un démarrage efficace, proposant une scène d'exposition forte enchainée d'une enquête immédiate par une femme a priori, tenant plus de l'anti-héroine que de la super-woman.
En toile de fond, ce premier épisode brosse le portrait glaçant d'une femme sous l'emprise d'un pervers narcissique qu'on devine également criminel.
De quoi donner envie de plonger dans la suite !
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