Le jour attendra (Edgar Marie)


 


 

Le cinéma d'Olivier Marchal avec « Le jour attendra », film de truands signé Edgar Marie.

Sorti en 2013, « Le jour attendra » raconte la vie de Milan (Olivier Marchal) et Victor (Jacques Gamblin) deux patrons d'une dicothèque parisienne, qui sous la pression de dettes auprès de Wilfried (Reta Kateb), acceptent de jouer les convoyeurs de drogue au Mexique.

Malheureusement, à Juarez, la transaction tourne mal et la police mexicaine les interpelle.

Soumis à la torture, Milan et Victor acceptent de balancer leur contact, un dénommé Serki (Carlo Brandt).

Victor qui a survécu avec une oreille perforée se range ensuite mais six ans après Serki sort de prison et revient à Paris pour se venger.

Wilfried est le premier a être contacté par Étienne (Igor Skreblin) et José (Francis Renaud), deux hommes de main de Serki, connu pour sa violence.

Se sachant traqué, Milan se réfugie dans un hôtel et dilue son angoisse dans l'alcool.

Victor le retrouve et les deux hommes cherchent ensemble la meilleur solution pour s'en sortir.

Une première altercation a lieu au bar avec Etienne et José, et après avoir brisé un verre sur le visage de, le duo prend la fuite.

Alex (Sophie Meister) la femme de confiance de Milan dans sa discothèque, lui procure un billet d'avion pour refaire sa vie en Thaïlande et après quelques hésitations, Milan accepte le deal.

Mais l'arrivée brutale des truands précipite les choses, forçant Milan et Victor a fuir en barque sur la Seine.

Serki fait un carnage auprès du personnel de la boite et se venge sur Alex.

Milan décide alors de revenir pour « faire face » en demandant à un homme appelé « le Turc » (Muratt Attik) de régler le problème.

Victor l'accompagne à contre-coeur dans une boite échangiste branchée.

Mais au au lieu de trouver un support, Milan tombe sur un piège tissé par Serki et ses hommes.

Une fusillade éclate alors, José étant tué ainsi que le Turc.

Serki est blessé à la jambe et Milan se sauve, emmenant avec lui Victor.

Leur vieille Citroën est prise en chasse par un 4x4, et ils trouvent refuge dans un parc.

Étienne coince Milan blessé mais attend Serki pour l'achever, ce qui laisse le temps à Victor de le tuer à coups de pierre.

Isolé et blessé, Serki s'en prend ensuite à la famille de Victor pour le retrouver.

Il perd également patience vis-à-vis de Wilfried et le tue dans un parking alors qu'il s’apprêtait à prendre la fuite.

Le dernier face-à-face a lieu dans la demeure bourgeoise de Victor et Milan parvient à tuer Serki avant lui-meme de se faire abattre par la police prévenue par un Victor exténué.

En conclusion, « Le jour attendra » est l'archétype du polar type actuel « à la Marchal », ni meilleur ni pire.

On y retrouve l'attrait pour Paris la nuit, les voyous, une certaine branchitude et une tonne du clichés du film de "bonhommes".

Marchal fait du Marchal en vieux type picoleur et fumeur, Gamblin lui est nettement supérieur par sa froide puissance.

Tout ceci ne suffit pas à faire un grand ni bon un film, juste une production moyenne des polars français pour un dimanche soir sur TF1.


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