Halloween, la nuit des masques (John Carpenter)

 



Fin du mois d’Octobre oblige, je me suis plongé sur le célèbre « Halloween, la nuit des masques » classique du film d’horreur de John Carpenter.

Sorti en 1978, « Halloween, la nuit des masques » est sans conteste le premier grand succès du jeune metteur en scène.

L’histoire prend place à la fin des années 70 à Haddonfield une petite banlieue proprette de l’Illinois, ou un mystérieux tueur en série masqué se met à épier un trio d’adolescentes composé de Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) , Annie Brackett (Nancy Kyes) et Linda (PJ Soles).

En réalité, l’homme a déjà fait parler de lui étant enfant, lorsque dans les années 60 il tua sa sœur et son petit ami à l’aide d’un couteau de cuisine ce qui lui valut un internement en hôpital psychiatrique.

Soigné par le docteur Sam Loomis (Sam Pleasance), le jeune homme nommé Michael Myers (Tony Moran) devint un homme robuste capable d’échapper à sa détention au nez et à la barbe du patricien.

Myers revient donc dans la maison désaffecté de Haddonfield ou il commit ses forfait et se met à hanter de sa présence inquiétante l’entourage proche du trio de teenagers.

Lors de la fête d’Halloween, Annie et Laurie en charge de babysitting se téléphonent constamment pour tenter d’organiser des rendez vous avec leurs petits amis respectifs.

Mais malgré son caractère bien trempée, Annie sera la première victime de Myers, qui l’étrangle et lui tranche la gorge dans un garage.

Puis c’est au tour de la délurée Linda d’être étranglée par le fil d’un téléphone après avoir que son petit ami qui sortait du lit pour lui chercher une bière ait été poignardé.

Laurie se retrouve donc esseulée avec le petit Tommy Doyle (Brian Andrews) qu’elle garde en l’absence de ses parents.

Elle fait pourtant brillamment face au tueur masqué, parvenant même à le blesser à l’aide d’aiguilles à tricoter.

Mais Myers semble inarrêtable et traque sans répit Laura dans la maison.

L’arrivée de Loomis épaulé par le sheriff local Brackett (Charles Cyphers) sauve la vie à Laura puisque Myers se trouve criblé de balles et bascule dans le vide.

Le psychiatre révèle à Laurie que Myers est  en réalité son grand frère après qu'elle ait été placée dans une famille adoptive.

 
Pourtant au moment de retrouver le corps, les autorités constatent qu’il a disparu ce qui contribue à créer la légende du tueur masqué immortel …

En conclusion, « Halloween, la nuit des masques » peine pour moi à justifier son statut de chef d’œuvre horrifique.

L’action est assez molle et le suspens a du mal à s’installer malgré un final enfin plus soutenu.

A l’exception du personnage de Jamie Lee Curtis, plus mature et sympathique, les adolescentes sont d’insupportables petites pouffiasses décérébrées ne pensant qu’à s’envoyer en l’air avec leurs nigauds de boyfriends pendant que leurs parents ont le dos tourné.

Trop classique dans le genre « Slasher » , moins puissant qu’un « Candyman » ou même qu’un « Freddy, les griffes de la nuit » , « Halloween, la nuit des masques » est un honnête produit horrifique d’un réalisateur pour moi souvent surestimé.

Reste le thème musical du film, crée par Carpenter lui-même, qui lui confère son originalité principale.

Au total, le film générera pas moins de 8 suites et autres remakes dans une série en apparence inépuisable.

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