Homeland, saison 8, episode 9 (Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff)

 



Dans « Homeland, saison 8, episode 9 », en cavale, Carrie (Claire Daines) et Groumov (Costa Ronin) consacrent tous leurs efforts à localiser la fameuse boite noire de l'hélicoptère écrasé du président des États-Unis.

Leur quête les mène jusqu'à Kohat, un village isolé dans un désert. Après plusieurs investigations et tractations dans les souks, Carrie finit par obtenir l'information que la boite a été vendue à Saleem Sinai (Rikn Vasani) un négociant faisant du trafic inter-frontières avec le Pakistan.

Mêlant force et négociation, Carrie offre un million de dollars pour récupérer la boite, obtenant au passage un nouveau soutien de Saul (Mandy Patinkin) pourtant rappelé à Washington sous l'influence de Zabel (Hugh Dancy) pour un recadrage présidentiel.

Sur place, Saul se coordonne avec Wellington (Linus Roaches) pour jouer serrer et essayer de contrer Zabel qui pousse Hayes (Sam Trammell) à une surenchère de menaces avec le Pakistan.

Celui-ci est placé dans une situation délicate, avec le refus de Jalal Haqqani (Elham Eshas) de céder le contrôle de ses nombreux combattants face à Tasneem (Nimrat Kaur).

A Kohat, Carrie réussit à entendre les enregistrements vocaux du crash ce qui confirme la thèse de l'accident mais est droguée par Groumov qui ne souhaite pas remettre la boite aux Américains.

En conclusion, « Homeland, saison 8, episode 9 » se caractérise par une traque surréaliste dans un coin reculé de la frontière pakistano-afghane.

Avec une aisance peu naturelle, Carrie finit par obtenir ce qu'elle recherche et propose une alliance tout aussi peu crédible à Groumov qui logiquement finit par servir les intérêts de son pays.

Exit donc la gentille collaboration russo-américaine. Du coté politique les choses sont plus intéressantes avec la montée en puissance du fils Haqqani et ses 2000 guerriers talibans galvanisés par la mort de son père et un rapport de force tendu entre USA et Pakistan.

Pas le meilleur épisode de la série néanmoins, loin de là !

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