Solo, a Star wars story (Ron Howard)

 



En 2018, « Solo, a Star wars story » de Ron Howard, poursuit le développement de « spin-offs » autour de la saga crée par le génial George Lucas dans les années 70.

Ce film montre la jeunesse de Han Solo (Alden Ehrenreich) désireux de fuir la misère de Corellia planète hostile gouvernée par la bande criminelle des « Vers blancs » avec à sa tête une reine insectoïde nommée Lady Proxima (Linda Hunt).

Après avoir volé du coaxium, précieux hyper-carburant, Solo se retrouve poursuivi par les créatures de Proxima et après avoir vu sa petite amie Qi'Ra (Emilia Clarke) capturée, décide de s'engager dans l'armée de l'Empire pour se former en tant que pilote.

Malheureusement, Solo termine comme fantassin dans des mondes en guerre et décide de se rapprocher d'un groupe de soldats qu'il devine être en réalité des voleurs.

Rejetté par leur chef Tobias Beckett (Woody Harrelson), Solo se retrouve jeté en pâture à un wookie nommé Chewbacca (Joonas Suotamo).

Le jeune homme parvient à raisonner la créature simiesque et profite de sa grande force physique pour s'évader avec elle.

Ensemble ils convainquent Beckett de les embarquer dans leur vaisseau contre l'avis de sa compagne Val (Thandie Newton).

Beckett les intègre dans son équipe pour réaliser le « casse » d'un train de l'Empire convoyant du coaxium sur une planète gelée nommée Vandor.

Les voleurs prennent d'assaut la puissante machine blindée mais voient leurs plans contrariés par l'intervention des « cloud-riders » des pirates concurrents commandés par Enfys Nest (Erin Kellyman).

Après une lutte farouche aboutissant à la mort de Val et celle du pilote Rio Durant (Jon Favreau), Beckett doit abandonner sa prise.

Il revient donc piteusement vers son patron, Dryden Vos (Paul Bettany) chef de l'organisation criminelle appelée l'Aube écarlate.

Solo découvre Qi'Ra aux cotés du chef arrogant et aide Beckett à arracher in extremis une opération de rachat en dérobant du coaxium non raffiné sur une planète sulfureuse nommée Kessel.

Pour accomplir ce voyage lointain et périlleux, les contrebandiers vont trouver Lando Carissian (Donald Glover) qui leur prête son appareil de pointe le Faucon millénium en échange de juteux bénéfices.

Avec le droïde « féminin » L3-37, précieuse navigatrice les guidant à l'aide de sa base de données de navigation, l'équipe parvient jusqu'à Kessel.

Qi'Ra simule une négociation d'esclaves avec le directeur de l'usine-prison et permet à Lando et L3-37 de s'infiltrer dans la salle des commandes.

L3-37 guide Solo et Chewbacca jusqu'au coffre ou est entreposé le coaxium et provoque une diversion en libérant les esclaves droïdes ou organiques.

Dans la confusion la plus totale, les voleurs repartent, emportant toutefois avec L3-37 détruite au grand damne de Lando.

Solo révèle ses talents inouïs de pilote en échappant à des chasseurs Tai de l'Empire, puis à un monstrueux kraken tentant de les capturer dans un vortex.

Le Faucon fait ensuite escale à Savareen pour raffiner son coaxium mais Enfys Nest ressurgit et braque les voleurs.

Le pirate révèle sa véritable nature de jeune femme et ses motivations, alimenter un gigantesque mouvement de rébellion contre la conquête de l'Empire.

Solo se laisse séduire et convainc ses camarades de ne pas rendre le coaxium à l'Aube rouge mais sa manœuvre ne dupe pas Vos qui bénéficie de la trahison de Beckett.

Solo ne se démonte pas et affronte en combat singulier Vos, expert en maniement de dagues de combat. C'est finalement Qi'Ra qui tue celui qu'elle présentait comme son chef et ment ensuite effrontément pour couvrir la fuite de son amant, à Dark Maul, le maitre Sith qui méfiant la rappelle auprès de lui sur la planète Dathomir.

Sur Savareen, Solo tue Beckett trop « mercenaire » pour comprendre des motivations plus idéologiques et livre le carburant à la rébellion représentée par Enfys Nest.

Qi'Ra repart dans son vaisseau en un adieu muet à son amant. Dans une scène finale plutot drolatique, Solo gagne le Faucon Millenium en battant au jeu Calrissian en déjouant astucieusement ses tricheries et part avec Chewbacca pour Tatooine.

En conclusion, alors que je n'attendais pas grand-chose de ce « spin-off » « Solo, a Star wars story » est une très bonne voir excellente surprise. 

Guidé par le maitre, Howard a très bien capté l'esprit « Star wars » et livre un prodigieux divertissement de plus de deux heures.

On retrouve donc l'univers foisonnant, créatif et ludique dans lequel des jeunes acteurs charismatiques se débattent dans un flot incessant de péripéties et de scènes hautement spectaculaires.

Points marquants pour les fans : la première rencontre entre Solo et Chewbacca, puis entre Solo et Carlissian et enfin l'entrée en lice du Faucon Millénium, appareil fascinant au design parfait.

Beaucoup de points positifs donc pour cette parfaite antithèse du cinéma français !

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