Arnold, épisode 2 (Lesley Chilcott)

 



Dans « Arnold, épisode 2  » on découvre le difficile parcours du combattant de Schwarzenegger pour percer dans le cinéma.

Parlant mal anglais, incapable de jouer, l'Autrichien décroche des petits rôles (« Hercule ») dans des véritables navets qui mettront un coup d’arrêt à ses prétentions.

Puis le milieu du culturisme lui permet d'obtenir plus d'estime (« Stay hungry » et surtout le documentaire « Pumping iron ») mais le tournant est « Conan » ou John Milius personnage excentrique et dangereux l'impose face à l'hostilité du producteur Dino De Laurentis.

Dans ce monde d' « heroic fantasy » le physique colossal et la « gueule » de l'ex Mr Olympia en imposent...

Le film est un succès et lance la carrière de l'acteur, son second rôle déterminant étant « Terminator » de James Cameron ou il est préféré à O.J Simpson pour incarner un implacable cyborg venu du futur pour éliminer les germes de la futur rébellion.

Rapidement, « Terminator » devient la franchise la plus rentable du cinéma mais Schwarzenegger se montre capable de diversifier son jeu en s'affichant dans des comédies touchant un plus large public.

Durant près de 20 ans la concurrence avec Sylvester Stallone, l'autre acteur « musclé » des années Reagan bat son plein.

Pourtant au début des années 2000 l'invincible star du box office doit subir une lourde opération du cœur qui l'écarte des plateaux de tournage.

Entre temps, Schwarzengger a rencontré Maria Shriver, nièce de John F Kennedy et le coup de foudre a été réciproque.

L'acteur se laisse donc tenter par une carrière politique, sa notoriété et les connexions du clan Kennedy l'aidant à gravir les échelons, comme cela semble seulement possible aux USA !

En conclusion, « Arnold, épisode 2 » s’intéresse davantage à la partie « acteur » de Schwarzenegger, des débuts catastrophiques jusqu'à l'ascension fulgurante comme star de film d'actions puis de comédie.

Les interviews de Stallone, son plus grand rival de l'époque sont intéressantes, le respect étant finalement de mise après la concurrence acharnée des années Reagan.

Pourtant après avoir écrasé le box office comme il avait écrasé les concours de culturisme, Schwarzenegger se tourne vers un nouveau défi, encore plus fou, se lancer dans la politique, avec l'appui de sa femme, Maria Shriver du clan Kennedy.

Les images de l'époque ne mentent pas, le coup de foudre entre eux est bel et bien réel !

Enfin, les quelques passage sur la mort de sa mère et sa lourde opération du cœur qu'il a du subir humanisent enfin, « Terminator » !


Commentaires