Constrictor (Alice Cooper)



Après le naufrage du début des années 80, Alice Cooper décide de revenir vers ses premiers amours hard rock avec autour de la star une nouvelle équipe composée du guitariste Keane Roberts (également bassiste/claviériste), Kip Winger (basse), Ken Mary (batterie) et Paul Horowitz (clavier).
Avec sa pochette venimeuse très métal, « Constrictor » débute par « Teenage Frankenstein » mid tempo qui préfigure d’un son heavy metal puissant et carré ou la guitare est remise aux avants postes.
Sur sa lancée on continue avec « Give it up » qui sonne très hard FM avec ses chœurs en soutien puis « Thrill my gorilla » qui emporte tout sur son passage par son dynamisme, ses riffs et la voix puissante du chanteur enfin revenu en forme.
A chaque titre ou presque Alice touche juste, tel ce « Life and death and the party » dont la mélodie fait immanquablement taper du pied et même si « Simple desobedience » connait un fléchissement, celui-ci est rattrapé immédiatement par « The world needs guts » et son heavy metal implacable.
On poursuit sur ce rythme de croisière avec « Trick back » et « Crawlin » « Great american history » tous dotés de gros riffs, d’un rythme soutenu et de refrains efficaces pour finir sur le plus doux « He’s back (the man behind the mask) » ou cette fois les claviers des années 80 se marient très bien avec la voix d’Alice pour créer un authentique tube.
En conclusion, ne nous mentons pas « Constrictor » est loin d’être un chef d’œuvre intemporel de la musique ou même de la carrière d’Alice Cooper mais comme le « Pure instinct » d’Iggy Pop un album de transition permettant à la star quelque peu déchue du début des années 80 de redresser la tête pour proposer un disque d’un bon niveau, proposant une musique enfin redevenue hard, compacte et homogène.
Ravi de vous revoir parmi nous Mr Cooper !


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