Zipper catches skin (Alice Cooper)
Les années 80 défilent et Alice Cooper enfile les albums comme des perles en avec cette fois un peu plus de stabilité seuls John Nitzinger et Billy Steel déboulant ainsi à la guitare à la place de Dick Wagner.
Ainsi « Zipper catches skin » à la pochette hideuse voit le jour en 1982 et débute de manière bien peu convaincante par le très soft et branlant « Zorro’s ascent ».
On continue sur le même rythme insipide sur « Make that money » vrai titre passe partout sans aucune once d’âme puis « I am the future » semi ballade mollassonne.
Alice semble bel et bien bloqué sur la ligne de départ avec « No balloney homosapiens » et si « Adaptable (anything for you) » relance un peu la machine, il faut attendre « I like girls » pour retrouver du hard rock enfin plus entrainant et digne du standing du maitre.
La suite ? « Remarkably sincere » et « Tag, you’re it » continuent sur cette dynamique plus soutenue, « I better be good » se montrant réellement plaisant avec ses refrains accrocheurs pour laisser l’auditeur sur sa faim avec « I’m alive » rapide mais sans aspérité.
En conclusion « Zipper catches skin » est un album étrange d’une insigne médiocrité dans sa première partie avant de se réveiller ensuite pour proposer une musique certes très formatée mais beaucoup enlevée et plaisante.
Alice Cooper sauve les meubles et évite donc d’assez peu le naufrage absolu mais à vrai dire le grand manque de folie et de puissance de l’ensemble suffisent à ranger « Zipper catches skin » parmi les très dispensables/oubliés albums des années 80 des stars des 70’s.
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