Copenhagen cowboy, saison 1, épisode 1 (Nicolas Winding Refn)

 



Grand admirateur de Nicolas Winding Refn, je me devais de voir « Copenhagen cowboy, saison 1, épisode 1 » qui débute en 2023 sur Netflix.

Ici on suit l'arrivée de Miu (Angela Bundanovic) dans une maison close danoise tenue par Rosella (Dragana Milutinovic) une vieille femme archiatre et étrange.

Rosella est la sœur d'André (Ramadan Huseini) un puissant mafieux albanais spécialisé dans la prostitution et pense contre l'avis de son frère que Miu possède le pouvoir de porter chance.

Elle espère donc bien tomber enceinte malgré sa cinquantaine avancée.

Peu à peu, Miu découvre l'existence des autres filles du bordel et sympathise avec Cimona (Valentina Dejanovic) qui lui raconte avoir été comme les autres attirée par une annonce pour devenir mannequin avant de tomber dans l'enfer de l'esclavage humain.

Cimona se fait violer par Sven (Per Thiim Thim) le mari danois de Rosella, qui en retour se fait copieusement tabasser par André.

Rosella impose à Miu d'assister à son rapport avec Sven dans l'espoir d'augmenter sa chance et espère dès le lendemain être tombée enceinte. En revanche, la maquerelle dure en affaires, réduit de 10 000 à 7000 couronnes le prix accordée à Miu en violant l'accord passé entre elles.

Lorsque Rosella comprend que son souhait ne sera pas exaucée elle devient méchante et relègue Miu dans la cave avec les autres prostituées qui l’accueillent mal.

Miu avoue ensuite à Cimona avoir été vendue dès son plus jeune age et étant sans papier, ne connaître personne au Danemark.

Ensemble elle conviennent de fuir et de se donner rendez-vous sur un parking.

Cimona part la première mais est embarquée par un homme mystérieux (Andreas Lyyk Jorgensen) conduisant un véhicule futuriste.

Loin de la sauver, l'homme l'étrangle dans une porcherie en faisant preuve d'un comportement de psychopathe...

En conclusion,  « Copenhagen cowboy, saison 1, épisode 1 » pose le décor de cette nouvelle série signée NWR.

Le climat est étrange, pesant, rappelant par instant les premiers Pusher avec cette ambiance de petite criminalité aussi méchante que stupide.

Le traitement des filles par la mafia albanaise écœure et les acteurs sont plus vrais que nature avec le mauvais goût affiché des gangsters.

Comme pour « Néon démon, » la réalisation de NWR met mal à l'aise avec des plans fixes sur le visage énigmatique de Miu, comme autant de prélude à une violence qu'on devine extrême.

Pour public, « très » averti !

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