Hulk, l'écrasonaute (Donny Cotes, Ryan Ottley)
Derrière ce titre poétique, « Hulk, l'écrasonaute » se cache une œuvre de 2022 : scénario de Donny Cotes et des dessins de Ryan Ottley.
Ici, Bruce Banner utilise Hulk pour dérober avec fracas à l'A.I.M de Modok un appareil sophistiqué lui permettant de voyager d'en d'autres dimensions échappant aux sens des plus mystiques et télépathes de la Terre.
Après avoir fait subir le même traitement à Iron-man qui s'est du reste plus férocement défendu que Modok il complète son butin en utilisant une technologie céleste pour quitter cette dimension.
Alors que Bruce reste à piloter avec à ses cotés Betty, son alter égo sur Terre, Hulk affronte des menaces de plus en plus terribles dans les autres dimensions, forçant Bruce à ajuster son niveau de puissance.
On voit donc un Hulk de plus en plus furibard dégommer des monstres géants (incluant un Wolverine massacré par ses propres griffes) puis entrer en contact avec un Bruce Banner d'une dimension parallèle qui avoue n’être qu'un simple scientifique créant des « abominations » à l'aide de manipulations à base d'isotopes nucléaires.pour le compte de Ross, devenu président des États-Unis.
Dans cette dimension également, Hulk fait face à Ross, dégomme des robots, des super héros zombies, une version démente de Spider-man devenu un monstre archanide surpuissant avant de passer aux niveau les plus hauts dieux et démons, êtres cosmiques universels, tous surpassés lorsque Betty ayant pris le contrôle du Hulk, monte ses niveaux de rage au maximum.
Une fois Betty neutralisée, les deux Banner se coordonnent pour que Hulk active le portail céleste afin d'absorber la déflagration d'une bombe G lancée par Ross pour s'en débarrasser.
En conclusion, on a été mal habitué depuis la séquence « World War Hulk » car ce « Hulk, l'écrasonaute » et son scénario passe-partout sert surtout de prétexte pour voir ce qui plait : un Hulk saturé de rage détruire la quasi totalité de l'Univers Marvel.
Le trait d'Ottley, incroyablement puissant confère le punch nécessaire à cette entreprise « 100% baston » mais à la longue le scénario de Cates lasse, comme si à force jouer la surenchère permanente, les scénaristes avaient atteint leurs limites.
Gros biscotos ou pas, une aventure parfaitement dispensable donc !
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