Puppet master (David Schmoeller)
Voici une petite rétrospective des films d’horreur des années 80.
A tout saigneur, tout honneur, « Puppet master » de David Schmoeller.
Sorti en 1989, ce premier volet d’une longue série déjà datée commence en 1939 ou André Toulon (William Hickey) un marionnettiste ayant réussi à donner vie à des poupées en usant de magie égyptienne se suicide dans un hôtel de la Californie avant d’avoir pu être arrêté.
Bien plus tard, des mediums américains cherchant à percer le secret de Toulon sont convoqués par leur collègue Neil Gallagher (Jimmy F Skaggs).
Ainsi Alex Whitaker (Paul le Mat), Dana Hadley (Irene Miracle), Frank Forester (Matt Roe) et Carrisa Stamford (Kathryn O’Reilly) se retrouvent ils dans le même hôtel décrépi ou se cachait Toulon pour constater la mort par suicide de Gallagher.
Sceptiques, ils restent en présence de la veuve Megan (Robin Frates) et la gérante du bâtiment Theresa (Mews Small) qui n’accueille pas d’un bon œil leur venue.
Gallagher est bien dans son cercueil mais son corps ne tarde pas à se déplacer mystérieusement ce qui cause la panique de Megan et la curiosité des mediums.
On s’aperçoit également que les marionnettes de Toulon ont pu renaitre à la vie grâce aux recherches obstinés de Gallagher et commencent à semer la terreur dans l’hôtel.
Theresa est ainsi frappée à coup de tisonnier par Pinhead une poupée à la petite tête par rapport à son corps surdimensionné et puissant.
L’horreur ne s’arrête pas là puisque Frank et Carissa sont également assassinés en pleine séance de copulation, Carissa ayant la tête percée par Tunneler, une poupée dont la tête est remplacée par le foret d’une perceuse, Frank étant saigné à mort par des sangsues vomies de la bouche d’une poupée féminine Leech woman.
Mais le plus vicieux d’entre eux semble être Blade, une poupée morbide usant d’un crochet et d’une lame-couteau pour traquer et tuer Dana, qui finit par succomber non sans une résistance farouche face à Pinhead et son dernier bourreau.
Seuls survivants, Frank et Megan unissent leurs forces et comprennent que Gallagher est en réalité encore envie.
Ayant percé le secret de l’immortalité, il revendique à présent le contrôle des poupées mortelles de Toulon et aligne les cadavres dans la salle à manger.
Toulon n’hésite pas à frapper Frank mais sonné par Megan, a la désagréable surprise de voir ses poupées emmenées par Jester capable de changer de visage suivant la situation, se retourner contre lui et le tuer.
La mort de Gallagher met fin à la mortelle série… Frank quitte l’hôtel laissant Megan avec le petit chien empaillé de Dana miraculeusement revenu à la vie !
En conclusion, en dépit d'un scénario basique et ses personnages taillés à la truelle, « Puppet master » est une petite référence du genre horrifique.
Les poupées sadiques mettent mal à l’aise et font vraiment peur lorsqu’elles traquent de manière sadique les minables médiums perdus dans ce grand hôtel décrépi situé au bord de mer.
Malgré ses immenses faiblesses, « Puppet master » marquera surtout les esprits par l’originalité de son idée de base et par quelques scènes d’actions particulièrement fortes !
Assez pour générer un culte et onze suites !
Série toujours en cours…
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