Pelé, la naissance d'une légende (Jeff Zimbalist, Michael Zimbalist)

 

Voici « Pelé, la naissance d’une légende » film américain de Jeff et Michael Zimbalist.

Film biographique sorti en 2016, « Pelé, la naissance d’une légende » retrace l’enfance du jeune Edson Arantes do Nascimento (Kevin de Paula), enfant pauvre de la ville de Bauru (São Paulo) qui mettant en pratique les conseils de son père Dondinho (Seu Jorge) qui le poussait à travailler sa dextérité avec des mangues, parvint à s’illustrer dans un  tournoi de foot avec sa petite équipe de copains, suffisamment pour se faire remarquer par un recruteur Waldemar de Brito (Milton Gonçalves).

Poussé par son père, celui qu’on surnomme à présent Pelé, va donc quitter son village et sa mère Céleste (Mariana Nunes) pour jouer au club de Santos et s’illustrer par son style unique utilisant la ginga, le sens de l’improvisation et du déplacement si particulier des Brésiliens.

En 1958, alors qu’il n’a que 17 ans, Pelé est sélectionné dans l’équipe nationale pour aller en Suède pour la revanche de la Coupe du monde 1950 que le Brésil avait perdu chez lui face à l’Uruguay.

Il y retrouve José Altafini (Diego Boneta) un bourgeois de Bauru qui le snobait à l’époque mais qui est titulaire dans l’équipe.

Blessé au genou, Pelé ne peut que regarder ses coéquipiers s’extirper avec difficultés des matchs de poules.

Lorsqu’il remplace Altafini en proie au doute contre l’équipe de France puis l‘URSS, le gamin fait des miracles et permet à son équipe d’arracher la victoire en utilisant la ginga, ce style inimitable qui désoriente les équipes européennes habituées à un style plus classique.

La finale aura lieu face à la Suède qui joue chez elle et fait figure d’épouvantail.

Lors de la conférence de presse, George Raynor (Colm Meaney) le coach suédois se montre suffisant et tente de déstabiliser Vincente Feola (Vincent D’Onofrio) son homologue brésilien en ironisant sur les handicaps de ses joueurs.

Pelé pourtant réussit de nouveau des miracles et surclasse à lui tout seul l’équipe adverse, offrant la revanche au Brésil et la fierté de son village paulista.

En conclusion, « Pelé, la naissance d’une légende » est un film plein de bon sentiments et aux ficelles énormes, prenant d’importantes liberté avec l’histoire de Pelé pour insuffler un ton mélodramatique qui apparait bien artificiel.

Sur fond de lutte des classes internes et de racisme anti-noirs des pays européens, Pelé est donc celui qui aurait réussi à imposer le style spécifique brésilien, la « ginga » qui lui aurait permis de faire la différence jusqu’en 1970.

L’histoire est belle mais truffée de clichés… et ce ne sont pas les quelques belles scène de matchs qui suffisent à sauver ce film trop facile du rayon « navet » cinématographique.

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