Spidey n°91 (Bob Layton, Mark Gruenwald, Louise Simonson, Keith Pollard, Bob Hall, John Bogdanove)

 



« Spidey n°91 » voit le jour un peu plus tard en 1987.
Tentant d’insuffler un second souffle aux X-men, la talentueux Bob Layton (scénario) aidé de Keith Pollard (dessins) présente un Facteur-X gouvernemental tentant d’arracher le jeune pyromane Rusty James aux griffes de l’Alliance du mal groupe de mauvais mutants représenté par le géant Tower et la redoutable amazone Frenzy sorte de Grace Jones invulnérable.
Influençable et vulnérable, Rusty semble en difficulté face à l’imposante Frenzy avant que le jeune Morlock Artie n’alerte Facteur-X pour repousser le danger et rendre au jeune homme toute sa raison.
Moins célèbre mais plutôt intéressant, l’Escadron suprême (Hypérion, Aigle bleu, Docteur Spectrum, Power princess, Amphibien, Alouette, Archer, Whizzer, Tom Pouce) de Mark Gruenwald (scénario) et Bob Hall (dessins) se trouve attaqué par la Confrérie du mal (Dr Decibel, Guenon-X, Lamproie, Quagmire, Forme, Foxfire) qui cherche à mettre la main sur une machine à contrôler les esprits fabriquée par Tom Pouce.
Tombant dans un piège pour secourir Archer, l’Escadron est capturé et placé sous contrôle mental.
Même le quasi invincible Hypérion est vaincu par Lamproie capable d’absorber ses pouvoirs.
Seule la vitesse de Whizzer le sauve et lui permet de revenir surarmé faire diversion pour permettre à ses coéquipiers immunisés contre les effets de la machine de retourner la situation et vaincre la Confrérie.
En guise de dessert, les sales gosses de Puissance 4 crées par Louise Simonson (scénario) et John Bogdanove (dessins) affrontent une race de conquérants extraterrestres reptiliens appelés les Snarks.
En conclusion, « Spidey n°91 » s’inscrit incontestablement dans un fort courant de modernité.
Facteur-X fonctionne très bien avec une histoire dense, prenante, des super criminels charismatiques et crédibles et un style graphique des plus convaincants.
L’Escadron suprême est également la bonne surprise de ce numéro et malgré une surenchère de personnages, fait souffler un bienfaisant vent de nouveauté sur Spidey.
Seule Puissance 4, sans nul doute le pire comics de l’histoire de Marvel vient plomber l’ensemble avec ses aventures de super-mômes affrontant des rebuts d’ennemis dans des scénarios à dormir debout.
Dommage car sans cela, ce « Spidey n°91 » serait d’excellente facture !

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