Raise your fist and yell (Alice Cooper)
Une année après un retour aux muscles avec « Constrictor » Alice Cooper semble vouloir rattraper le temps perdu et enchaine avec la même équipe en 1987 avec « Raise your fist and yell » à la pochette des plus basiques/caricaturales qui devait sans doute séduire les adolescents des années 80.
On débute avec « Freedom » idéal pour ouvrir le disque avec son hard rock nerveux, son solo limpide du body-buildé Kane Roberts et ses refrains fédérateurs.
Après une entrée en matière aussi cinglante, on enchaine avec « Lock me up » énergique à défaut d’être réellement original.
Alice fait feu de tout bois avec « Give the radio back » avec ses gros refrains bien carrés, puis connait moins de réussite sur « Step on you » plutôt ennuyeux et « Not kind of love » lourd et maladroit.
En ralentissant un tantinet le rythme, « Prince of darkness » tente de briser cette dynamique un peu stéréotypée sans se montrer totalement au niveau d’un hit du grand Alice.
On passe ensuite du surgonflé sans intérêt « Time to kill » au franchement mauvais « Chop, chop, chop » et ses refrains débiles avant d’aborder la dernière ligne droite composée de la ballade pleurnicharde de rigueur « Gail » et d’un « Roses on white lace » superbe par son heavy metal sombre et puissant.
En conclusion, « Raise your fist and yell » est l’album de la continuité entre « Constrictor » et la doublette très controversée mais pourtant à fort succès « Trash » /« Hey stoopid » qui inaugureront en fanfare les années 90 en replaçant Alice au sommet des hits parades et des diffusions sur MTV.
Disque hard rock puissant sans grand fioriture mais également prise de risque ou originalité, « Raise your fist and yell » est un album surestimé dont seuls 2 ou 3 titres sortent réellement du lot, le reste confinant au pilotage automatique absolu.
A réserver donc aux fans les plus indécrottables de la star, qui à l’orée des années 90 semble toutefois reprendre du poil de la bête !
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