Le retour du Puppet master (David DeCoteau)

 



En 1998 sort « Le retour du Puppet master » réalisé par David DeCoteau censée être la suite du premier opus mais qui est déjà le sixième volet d’une franchise particulièrement productive.

L’histoire se passe toujours aux Etats-Unis, dans une petite ville type ou le Docteur Magrew (George Peck), un spécialiste en marionnettes proposant des spectacles stupéfiant prend comme un nouvel apprenti Robert Winsley (Josh Green), un simple d’esprit travaillant dans un garage.

Malgré son coté frustre, Robert est en effet très habile de ses mains et se révèle parfait pour le travail délicat sur les marionnettes.

Robert entame une liaison avec Jane (Emily Harrison) la jolie fille de Magrew qui se montre particulièrement compréhensive avec les brutalités que subit le jeune apprenti de la part d’une petite bande locale commandée par Joey Carp (Michael D Guerin).

Après une altercation dans la foret, Joey ne supporte pas que Robert lui tienne tête pour protéger Jane et décide d’aller agresser la jeune femme à son domicile.

Mais la marionnette Pinhead prend sa défense sautant à la gorge du petit voyou qui réagit en la jetant par terre et en la piétinant avant de prendre la fuite.

Furieux par cette agression, Magrew mobilise alors les marionnettes ayant appartenues à Toulon et lâche Blade et Tunneler sur le jeune homme massacré en pleine séance de musculation à son domicile.

Après ce meurtre, le shériff Garvey (Robert Donovan) déjà sur le dos de Magrew en raison de la disparition suspecte de son précédent apprenti, intensifie ses questions auprès du vieil homme qui cherche à dissuader sa fille de continuer sa relation avec Robert.

En se rendant dans la foret, Jane comprend que son père a transformé en marionnette le précédent apprenti Matt et l’a ensuite tué…

Face à la police, Magrew utilise ses marionnettes au grand complet avec Six-shooter un cow boy à six bras pour massacrer le shériff et son adjoint Weyburn (Jason Shane Scott).

Sans perdre de temps, il met à exécution ses plans, ligote Robert dans sa cave dans le but d’appliquer le même processus le transformant en marionnette.

Magrew réussit faisant de Robert une sorte de robot-tank  doté d’un moniteur dans lequel apparait son visage mais le vieux sorcier n’a pas prévu la révolte des marionnettes qui emmenées par le vicieux Blade se retournent contre lui et l’attaquent.

Sous les yeux d’Emily, Tank donne le coup de grâce à l’aide d’un canon électrique incorporé, liquidant le Puppet master, ce qui termine brutalement le film.

En conclusion,« Le retour du Puppet master » est un petit film d’horreur sympathique offrant aux amateurs du genre ce qu’ils cherchent : une ambiance middle classe blanche américaine, un héros souffre douleur, une jolie fille sympa et des meurtres sanglants.

Malgré l’usage de cette recette éprouvée et exécutée avec une certaine efficacité par DeCoteau, le film sous-exploite grandement le potentiel des marionnettes en tournant principalement sur trois-quatre figurines.

Le cruel Blade obtient clairement la place de leader du gang au détriment du plus doux Jester..

Autre point rédhibitoire, la fin en queue de poisson du film laisse un fort gout d’inachevé à un film par ailleurs plutôt au dessus de la moyenne du genre.

A réserver donc aux amateurs de « slasher » movies !

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