L'intervention (Fred Grivois)

 



En 2019 sort « L'intervention » de Fred Grivois.

Basé sur des faits historiques, « L'intervention » démarre par une prise d'otages en 1976 à Djibouti alors territoire français.

Un groupe de terroristes somaliens détourne un car de ramassage scolaire français dans le but de emmener de l'autre coté de la frontière à Loyada.

Alors que l'Etat français lance des pourparlers diplomatique, une équipe de gendarmes de choc composée de tireurs d'élite est envoyée sur place sous la direction du capitaine Gerval (Alban Lenoir).

Moqué par les légionnaires présents sur place sous la direction du général Favrart (Vincent Perez), les gendarmes ont néanmoins l'autorisation d'effectuer une reconnaissance du terrain plutot désertique et rocailleux.

Courageuse, Jane Andersen (Olga Kurylenko) l'institutrice américaine demande à aller sur place pour protéger les enfants.

Malgré les brimades d'hommes mâchant des feuilles de khat, Jane joue son rôle, ignorant les risques qui pèsent sur elle.

Le terroristes ignorent également sa compréhension de leur langue ce qui leur permet d'engranger de précieuses informations quant à la suite de leur plan.

L'attente sous un soleil de plomb devient infernale et alors que Michèle Sampieri (Josianne Balasko) privilégie la voie diplomatique et ses lenteurs, la situation se tend lorsqu'un gendarme venue parlementer est assassiné.

Sans attendre l'ordre « venant d'en haut », Gerval donne alors l'ordre de tirer. 4 terroristes sur 5 sont tués net mais les coups de feu déclenchent une violente riposte de l'armée somalienne.

Sans appui des légionnaires, les gendarmes affrontent alors une puissance de feu supérieure et prennent position dans le bus pour repousser les vagues d'assaut.

Après un combat violent et acharné, les Somaliens reculent, laissant quelques blessés chez les gendarmes et une petite fille morte.

Malgré les félicitations de Favrart, Gerval demeure insatisfait en raison de cette perte. Pourtant le résultat est là, le GIGN sera crée peut après...

En conclusion, malgré sa portée historique, « L'intervention » a le malheur de représenter un film de plus (voir de trop?) de gentils policiers faisant face à de méchants terroristes exaltés et drogués.

Les personnages sont donc assez superficiels malgré des looks années 70 plutot amusants car aujourd'hui décalés.

L'attitude de la hiérarchie sidère, tant les responsables politique paraissent en décalage total avec la réalité du terrain. La non reconnaissance ultérieure du statut de victimes des enfants choque également.

Au niveau de la mise en scène, le film est plutot lent et paradoxalement le suspens assez bas. La scène finale de l'assaut est en revanche très violente et fait par instant penser à un jeu vidéo « shoot'em up ». Est-ce vraiment ça la Guerre ?

Vous l'aurez donc compris, « L'intervention » ne me laissera pas un souvenir impérissable !

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