Favelas (Stephen Daldry)

Changement de cadre avec « Favelas » de Stephen Daldry.
Sorti en 2014, « Favelas » raconte comment Rafael (Rickson Teve) et Marco (André Ramiro) deux modestes enfants survivants dans une favela de Rio en triant les déchets, trouve un portefeuille avec à l’intérieur de l’argent et d’étranges photos avec une série de numéros à l’intérieur.
Une descente musclée de la police dirigée par Gonz (Selton Mello) pour retrouver l’objet met en éveil Rafael qui décide de contacter prudemment Rato (Gabriel Weinstein) un autre enfant vivant dans les égouts pour mettre en lieu sur le portefeuille.
D’abord réticent, Rato finit par accepter d’aider le duo à retrouver le propriétaire, en réalité José Angelo (Wagner Moura), l’ex bras droit de Santos (Stephan Nercessian) un député corrompu à qui il a dérobé 10 millions de reals.
Rattrapé par la police, Angelo a en effet été battu à mort et jeté son portefeuille au dessus d’une autoroute ou il a été récupéré par un camion à ordures.
Agressif et violent, Gonz fait enlever Rafael pour l’interroger et demande à des policiers de le tuer, sans succès.
Usant de toute la ruse de trois petits gars débrouillards, les enfants remontent jusqu’à Carlos (José Dumont), ami d’Angelo, détenu en prison.
Olivia (Rooney Mara) une professeur américaine bénévole de la favela aide activement Marco pour approcher Carlos en soudoyant les gardiens.
Lorsque Rafael et Marco parviennent à décrypter le code figurant dans le portefeuille, en utilisant une bible prêtée par le père Julliard (Martin Sheen), un autre bénévole américain de la favela, ils se rendent dans un cimetière pour retrouver la tombe de Pia (Maria Eduarda) la fille de Angelo, morte prématurément.
Présent sur place, Gonz qui a mis la favela à feu et à sang, braque les enfants pour trouver la tombe, en réalité sans corps, mais remplie des millions détournés.
Cachée sur place, Pia, frappe Gonz et permet aux enfants de s’échapper avec l’argent.
Ils offrent généreusement de l’argent à Julliard pour ses bonnes œuvres, gardent un peu d’argent pour aller vivre près de la mer et jettent le reste dans la décharge.
Après concertation, Julliard et Olivia décident de diffuser sur Internet le témoignage filmé des deux enfants afin de dénoncer la corruption de Santos…
En conclusion, « Favelas » a comme qui dirait un fort gout de déjà vu, et derrière un scénario on ne peut plus tiré par les cheveux, offre une vision caricaturale de Rio entre gentils petits garçons pauvres des bidonvilles, gringos bienveillants et policiers/politiciens corrompus jusqu’à la moelle.
Malgré ces acteurs sympathiques et dynamiques, « Favelas » rentre dans la catégorie des films sur le Brésil faits par des étrangers, charriant leur lot de clichés à la pelle…
Très dispensable donc à mes yeux !