La fabrique d'Arnold Schwarzenegger (Jérôme Momcilovic et Camille Juza)
Réalisé en 2019 par Jérôme Momcilovic et Camille Juza pour Arte, "La fabrique d'Arnold Schwarzenegger" est un documentaire sur l'une des plus incroyables destinée du monde du sport.
En à peine plus de 50 minutes, on découvre la fulgurante ascension d'un Autrichien né après guerre dans un petit village pauvre, qui bercé par les péplums hollywoodiens, a subitement décidé de ne pas suivre la voie de charpentier à laquelle le destinaient ses parents, pour faire de son corps l'outil parfait pour réussir aux États-Unis.
Après avoir remporté quelques compétitions de culturisme, le jeune Arnold décide d'émigrer à Los Angeles pour se rapprocher de Venice beach, là ou s'entrainent les meilleurs.
Après avoir été sept fois Mr Olympia et déjà gagné de l'argent avec les produits diététiques, les magazines spécialisées et les salles de sport, Arnold décide de tenter sa chance dans le cinéma mais commence par jouer dans des films de série Z comme "Hercule à New-York".
Son physique surdimensionné mais surtout son charisme dévastateur le font remarquer en 1977 par le réalisateur Georges Butler qui en fait le héros de "Pumping iron" un documentaire sur des bodybuilders préparant le concours de Mr Olympia.
La chance lui sourit ensuite quand John Milius l'embauche pour incarner "Conan" mais c'est avec le premier "Terminator" de James Cameron, que Schwarzenegger trouve son personnage de surhomme viril ou de robot du futur impitoyable.
Dans les années 80, il enchaine les films d'action à succès, devient riche, fait un mariage avec Maria Shriver qui lui ouvre le monde de la politique, mais se range du coté du parti républicain.
Schwarzenegger soutient publiquement Reagan puis Georges Bush Sr qui utilisent son image d'acteur et de sportif pour doper leur popularité.
Dès lors, l’ambitieux immigré caresse l'espoir d’être gouverneur de Californie comme son modèle Ronald Reagan...et y parvient en 2003 après une campagne agressive.
Bon gestionnaire, Schwarzenegger surprend et se retirera finalement en 2011.
Si son divorce de Maria Shriver après qu'elle ait découvert un enfant caché entache un peu son aura, Schwarzenegger rebondit comme toujours, sort une volumineuse biographie dans laquelle il fait son méa culpa avant de tenter un énième come-back cinématographique en héros vieilli empli de nostalgie.
En conclusion, "La fabrique d'Arnold Schwarzenegger", est un bon complément à la lecture de la biographie de Scharwzy et rappelle de manière vivante la confiance voir l'arrogance qui l'habitaient à ses débuts et qui ne l'a jamais quitté.
Incarnation du rêve américain, Schwarzenegger s'est fait tout seul, batissant son succès à force de travail et de volonté.
Son incroyable réussite allant jusqu'à un parcours remarquable autant qu’inespéré en politique, fait de lui une légende, qui bien que vieillie aujourd'hui à plus de 70 ans, confère au personnage une aura mélangeant sympathie et admiration.
En à peine plus de 50 minutes, on découvre la fulgurante ascension d'un Autrichien né après guerre dans un petit village pauvre, qui bercé par les péplums hollywoodiens, a subitement décidé de ne pas suivre la voie de charpentier à laquelle le destinaient ses parents, pour faire de son corps l'outil parfait pour réussir aux États-Unis.
Après avoir remporté quelques compétitions de culturisme, le jeune Arnold décide d'émigrer à Los Angeles pour se rapprocher de Venice beach, là ou s'entrainent les meilleurs.
Après avoir été sept fois Mr Olympia et déjà gagné de l'argent avec les produits diététiques, les magazines spécialisées et les salles de sport, Arnold décide de tenter sa chance dans le cinéma mais commence par jouer dans des films de série Z comme "Hercule à New-York".
Son physique surdimensionné mais surtout son charisme dévastateur le font remarquer en 1977 par le réalisateur Georges Butler qui en fait le héros de "Pumping iron" un documentaire sur des bodybuilders préparant le concours de Mr Olympia.
La chance lui sourit ensuite quand John Milius l'embauche pour incarner "Conan" mais c'est avec le premier "Terminator" de James Cameron, que Schwarzenegger trouve son personnage de surhomme viril ou de robot du futur impitoyable.
Dans les années 80, il enchaine les films d'action à succès, devient riche, fait un mariage avec Maria Shriver qui lui ouvre le monde de la politique, mais se range du coté du parti républicain.
Schwarzenegger soutient publiquement Reagan puis Georges Bush Sr qui utilisent son image d'acteur et de sportif pour doper leur popularité.
Dès lors, l’ambitieux immigré caresse l'espoir d’être gouverneur de Californie comme son modèle Ronald Reagan...et y parvient en 2003 après une campagne agressive.
Bon gestionnaire, Schwarzenegger surprend et se retirera finalement en 2011.
Si son divorce de Maria Shriver après qu'elle ait découvert un enfant caché entache un peu son aura, Schwarzenegger rebondit comme toujours, sort une volumineuse biographie dans laquelle il fait son méa culpa avant de tenter un énième come-back cinématographique en héros vieilli empli de nostalgie.
En conclusion, "La fabrique d'Arnold Schwarzenegger", est un bon complément à la lecture de la biographie de Scharwzy et rappelle de manière vivante la confiance voir l'arrogance qui l'habitaient à ses débuts et qui ne l'a jamais quitté.
Incarnation du rêve américain, Schwarzenegger s'est fait tout seul, batissant son succès à force de travail et de volonté.
Son incroyable réussite allant jusqu'à un parcours remarquable autant qu’inespéré en politique, fait de lui une légende, qui bien que vieillie aujourd'hui à plus de 70 ans, confère au personnage une aura mélangeant sympathie et admiration.
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