L'amour est une fête (Cédric Anger)
Sorti en 2018, « L'amour est une fête » est un film de Cédric Anger ayant pour cadre le monde de l'industrie du sexe au début des années 80.
Franck (Guillaume Canet) et Serge (Gilles Lellouche) sont deux co-gérants d'un peep-show de Pigalle le Mirodrome.
Ils emploient trois filles et en recrutent même une quatrième, la jeune et jolie étudiante Caprice (Camille Razat).
La cohabitation entre Franck le solitaire, taciturne et Serge le mal marié fort en gueule est parfois houleuse.
Pourtant derrière ce business glauque, les deux hommes se trouvent être de policiers infiltrés cherchant à mettre à genoux une organisation de blanchiment d'argent.
Après s’être fait fracturé leur établissement par deux hommes de main, ils vont demander de l'aide Michel Fau (Maurice Vogel) un des patrons des clubs de nuit de Pigalle et également producteur de films X.
Intéressé par les petits films promotionnels réalisés avec des budgets dérisoires, Fau accepte de renflouer le Mirodrome mais met les deux gérants sous tutelle et contrat d'exclusivité pour la production de films X avec leurs filles, toutes jeunes et jolies.
Pris à la gorge, ils acceptent et « travaillent » sous la houlette du réalisateur Henri Pachard (Xavier Beauvois).
Fau invite Franck dans sa maison de campagne, une sorte de bunker perdu au milieu des bois dans lequel filles faciles, alcool et drogue se mélangent allégrement.
Franck perd pied dans cet univers de décadence et nous une relation avec Camille, dont le petit ami intéressé par l'argent et la drogue, délaisse assez vite.
Alors que le tournage se termine, l'opération de police lancée pour coincer Fau tourne court, le producteur étant finalement protégé par les deux paumés.
En conclusion, « L'amour est une fête » est un film décalé, étrange, qui m'a fortement déçu/déplu.
Alors que je m'attendais à un polar malsain dans le monde corrompu de l'industrie du X et de Pigalle, « L'amour est une fête » présente une succession de scènes de délires et de débauches dans lesquelles on devine que les deux principaux acteurs se sont bien amusés.
Anger a sans doute voulu rendre un tendre hommage au porno des années 80 mais au final, si on excepte la scène d'introduction ultra sexy et provocante, son film tourne à vide.
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