O mecanismo, saison 2, épisode 8 (José Padilha)

 



Dans « O mecanismo, saison 2, épisode 8 », Riggo (Otto Jr) fait fuiter dans la presse la conversation téléphonique entre Janete (Sura Berditchevesky) et Higino (Arthur Kohl) parlant de la nomination de celui-ci au poste de ministre de l'intérieur pour lui donner l'immunité judiciaire.

Bien qu'illégale, cette conversation a un fort impact sur l'opinion publique du reste divisée entre pro et anti Higino.

Pourtant la machine politico-judiciaire se met en branle et les députés votent à la Cama pour la destitution de Janete orchestrée par Penha (Augusto Madeira).

Cet acte spectaculaire ne suffit pourtant pas à Ruffo (Selton Mello) qui fort de son raisonnement alambiqué chercher à coincer Themes (Tonio Carvalho).

Il retrouve Ibrahim (Enrique Diaz) pièce essentielle dans le jeu de Themes pour faire circuler l'argent quel que soit le gouvernement en place et le trafiquant confirme que ses déductions sont bonnes avec son détachement et son cynisme habituels.

Chez Ibrahim, Ruffo a un flash et trouve les clés de voiture de Laurent (Jean-Pierre Noher) le nouveau petit ami de sa femme Regina (Suzana Ribeiro) qui serait donc simplement un agent infiltré.

Il décide alors de passer le témoin à Verena (Caroline Abras) et renoue avec sa famille.

Verena obtient les aveux de Ricardo Brecht (Emilio Orcollio Netto) après que celui-ci ait été lâché par son propre père Plinio (Caca Amaral) pour sauver son entreprise Miller & Brecht.

Le dialogue houleux entre le père et le fils fait parler Brecht qui implique également Themes et Lemes (Michel Bercovitch) dans un scandale de corruption généralisé au Brésil existant depuis la nuit des temps.

En conclusion, « O mecanismo, saison 2, épisode 8 » clôt la saison 2 par le point culminant de « Lava jato » la destitution de la présidente et l'inculpation pour corruption de l'ex président et mentor de la première.

La série indique cependant que le PT n'est pas le seul à avoir eu recours à la corruption mais que tous les partis politiques majeurs utilisent le système de caisse noire avec les grandes entreprises nationales de l'énergie et de la construction pour se financer et renvoyer l'ascenseur dans de juteux contrats.

Sous la pression d'un juge et d'une poignée enquêteurs déterminés, une partie seulement des politiciens chute, l'autre camps instigateur de la manœuvre en sortant indemne.

Malgré une ambiance « polar » plus marquée et un épisode prenant au Paraguay, la saison 2 de « O mecanismo » recèle les même défauts que la première : manque d'action, des personnages cabossés mais assez clichés et surtout une intrigue politico-judiciaire d'une grande complexité qui ne facilite pas la compréhension du téléspectateur non connaisseur de ce système.

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