Seul sur Mars (Ridley Scott)

 



En 2015, Ridley Scott adapte un roman de SF signé Andy Weir et sort « Seul sur Mars ».

Dans un futur proche, Ares une mission d'exploration spatiale humaine de la planète Mars doit précipitamment rentrer sur Terre après avoir subi une violente tempête au cours de laquelle Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort.

En réalité, le botaniste n'est que blessé au ventre et parvient à se soigner tout seul.

Il met à profit ses capacités pour créer une culture de pomme de terre à partir d'excréments humains afin d'assurer sa survie.

Sur Terre, Annie Montrose (Kristen Wiig) une observatrice satellite détecte des traces de vie à la surface et contacte Vincent Kapoor (Chiewetel Ejiofor), le directeur de le chef du programme puis Teddy Sanders (Jeff Daniels) le directeur de la Nasa, qui tout d'abord embarrassé, accepte de financer avec la Chine un lancement express de ravitaillement le temps que le vaisseau revienne chercher Watney.

Malheureusement, la fusée de ravitaillement explose à son lancement en raison d'un programme bâclé.

Sous l'impulsion du capitaine Lewis (Melissa Chastain), équipage d'Ares III accepte donc une mission à hauts risques issue du cerveau d'un jeune astro dynamicien Rich Purnell (Donald Glover) : récupérer Watney en plein vol au dessus de Mars en profitant des forces d'accélération.

Entre-temps, Watney est parvenu à communiquer avec la Terre en utilisant les caméras de l'ancien robot Pathfinder.

Au courant, il conserve un espoir d’être secouru, espoir rapidement amoindri par l'explosion de son laboratoire de culture.

Blessé et choqué, Watney rationne ses vivres pour atteindre Ares III.

Amaigri, il monte ensuite dans sa propre fusée et se propulse en orbite.

Après une perte de connaissance, il parvient à s'extraire et à se coordonner pour être récupéré personnellement par Lewis dans une scène spectaculaire qui provoque l'euphorie du public assistant au sauvetage depuis la Terre.

Une fois rentré, Watney devenu une sorte de héros national, partage son expérience unique comme professeur à la Nasa.

En conclusion, « Seul sur Mars » est un film typique de « survival » dans lequel il ne se passe pas tant de choses que cela durant ses presque trois heures.

Doté d'un mental inoxydable, Watney supporte tout sans grande difficulté : blessures, solitude, privation et stress.

Au sol, on assiste à des petites guéguerre de pouvoir sans réel intérêt au sens de la Nasa avant qu'un jeune noir forcément génial trouve une idée complétement dingue permettant de secourir l'exilé.

Sur le fond, ce film à la mentalité 100% ricaine est assez insupportable, restent les images de Mars, assez majestueuses et une ou deux scènes fortes, du reste à des années lumière d'égaler l'intensité d'un « Gravity ».

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