Sans identité (Jaume Collet-Serra)

 



Tournant à une cadence frénétique, Liam Neeson se retrouve en 2011 dans « Sans identité » un nouveau thriller musclé signé Jaume Collet-Serra.

Il y incarne Martin Harris, un chercheur en biotechnologie invité à un congrès scientifique mondial à Berlin financé par le prince saoudien Shada (Mido Hamada).

Présent avec sa femme Liz (January Jones), Harris est victime d'un accident de voiture, son taxi tombant dans le Rhin.

Il ne doit la vie sauve qu'à la jeune femme conductrice Gina (Diane Krueger) qui l'extraie de l'eau glacée.

Après 4 jours de coma, Harris fait le forcing pour quitter l’hôpital et informer Liz qu'il imagine morte d'inquiétude.

Mais à sa grande surprise, personne ne le reconnaît à l’hôtel, pire encore Liz aux cotés d'un homme (Aidan Quinn) se faisant passer pou lui, refuse de le reconnaître et le place dans une position impossible vis-à-vis des services de sécurité.

Sans documents ni souvenirs précis, Harris erre dans Berlin puis retourne à l’hôpital en se pensant victime de crises de confusion.

Lorsque un homme appelé Smith (Olivier Schneider) essaie de le tuer, il réagit par instinct de survie et s'échappe.

Utilisant une information que lui a donné une infirmière bienveillante, Harris contacte Jurgen (Bruno Ganz) un ancien espion de la Stasi qui croit en son histoire et accepte de se mettre à son service.

Il reprend contact avec Gina, sans papier qui accepte aussi de l'aider moyennant rémunération.

Les tueurs sont pourtant à leurs trousses et essaient de leur régler leur compte.

Mais Harris révèle de surprenantes capacités physiques et élimine Smith.

Rodney Cole (Frank Lagella) ami chercheur d'Harris fait le déplacement pour aider son ami, mais dévoile sa véritable nature de chef d'un réseau d'une agence de tueurs forçant Jurgen à se suicider plutot que livrer ses secrets.

Cole coince Harris, lui révèle que lui et Liz faisaient partis du réseau pour commettre un attentat lors du meeting, visant à éliminer Shada.

Aidé par Gina, il échappe à la mort et se débarrasser de Cole qui voulait le liquider.

Ensemble, ils se rendent à l’hôtel pour empêcher l'attentat et comprennent que la véritable cible est le professeur Bressler (Sebastian Koch) génial scientifique ayant mis au point un procédé révolutionnaire permettant de développer une agriculture dans tous les pays pauvres du monde.

Liz vole les données de Bressler, veut se raviser de déclencher la bombe mais échoue.

Après l'explosion, Harris affronte son double et finit par le tuer, sauvant ainsi le savant humaniste.

Il peut ensuite partir avec une nouvelle identité, Gina étant devenu sa femme canadienne.

En conclusion, « Sans identité » est un film taillé sur-mesure pour le héros des « Taken » : scénario paranoïaque, suspens et action quasi non-stop avec poursuites en voiture, lutte en close-combat dans un Berlin sombre et glacé.

Rien de bien original donc, rien que du basique qui ne fait pas chauffer les neurones, mais un thriller efficace qui ravira les amateurs du genre et de  papy Neeson, devenu à plus de 60 ans le spécialiste de ce type de rôles « purs et durs ».

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