A deriva (Heitor Dhalia)
Changement radical d’ambiance avec « A deriva » film brésilien de Heitor Dhalia qui en 2009 connut un certain succès d’estime en raison de la présence de la star française, Vincent Cassel.
L’histoire se déroule dans les années 80 sur l’ile paradisiaque de Buzios, près de Rio de Janeiro, ou vit un couple franco-brésilien formé de Matias (Vincent Cassel) écrivain, sa femme Clarice (Debora Bloch) ainsi que leurs enfants Filipa (Laura Neiva) et Antonio (Max Auzar).
Mais Filipa, âgée de quatorze ans est perturbée par la crise du couple de ses parents, qui derrière les soirées et la belle vie à la plage, se déchire.
En réalité, Matias et Clarice ne sont d’accord sur rien, le premier refusant de vendre les droits de ses livres malgré les dettes criblant le ménage mais plus grave, possédant une maitresse, une jeune américaine Angela (Camilla Belle) séjournant sur l’ile.
Filipa découvre la liaison de son père, le suit et va jusqu’à l’espionner dans ses ébats amoureux.
En parallèle, excédée par les non dits et la crise qui couvent, Filipa se rebelle de plus en plus ouvertement contre ses parents, contre son peur dont elle fuit le contact physique et sa mère dont elle défie l’autorité.
Matias détecte cette crise mais pris dans ses problèmes conjugaux et la séparation imminente avec Clarice se montre incapable d’en comprendre l’origine.
L’ambiance à Buzios devient de plus en plus pesante, Clarice se refugiant dans l’alcool tandis que Matias attise sa colère en annonçant dans une soirée écrire un livre sur l’adultère d’une femme professeur avec un de ses élèves plus jeune.
Plus qu’une fiction, Clarice a bel et bien en réalité un de ses élèves comme amant.
Après une ultime manœuvre consistant à avouer à Matias la connaissance de sa liaison avec Angela qui le trompe également avec beau barman (Caua Raymond), Filipa comprend qu’elle n’arrivera pas à conserver l’union de ses parents et décide de fuir avec le barman qu’elle a au préalablement séduit.
C’est un Matias mort d’inquiétude qui retrouve sa fille, miraculeusement indemne après un accident de voiture.
Le père et la fille se retrouvent alors enfin apaisés …
En conclusion, « A deriva » est un joli film d’auteur porté par de bons acteurs, Cassel bien sur qui parle un portugais brésilien de bon niveau mais surtout Laura Neiva, dont le beau visage grave de nymphette énigmatique crève l’écran.
Le sujet délicat, la séparation vue du point de vue d’un adolescent qui n’y voit que trahison, hypocrisie et sent ses repères vaciller dangereusement est abordé avec tact et talent. Comme bonus, les paysages à couper le souffle de Buzios viennent plonger le spectateur dans un océan de splendeurs naturelles …
Petit reproche, le film aurait sans doute gagné en excitation en exploitant la sensualité de l’ambiance tropicale pour développer des scènes plus érotiques … mais « A vida » demeure une respiration agréable et intelligente … bien loin des blockbusters américains et des clichés sur le Brésil.
L’histoire se déroule dans les années 80 sur l’ile paradisiaque de Buzios, près de Rio de Janeiro, ou vit un couple franco-brésilien formé de Matias (Vincent Cassel) écrivain, sa femme Clarice (Debora Bloch) ainsi que leurs enfants Filipa (Laura Neiva) et Antonio (Max Auzar).
Mais Filipa, âgée de quatorze ans est perturbée par la crise du couple de ses parents, qui derrière les soirées et la belle vie à la plage, se déchire.
En réalité, Matias et Clarice ne sont d’accord sur rien, le premier refusant de vendre les droits de ses livres malgré les dettes criblant le ménage mais plus grave, possédant une maitresse, une jeune américaine Angela (Camilla Belle) séjournant sur l’ile.
Filipa découvre la liaison de son père, le suit et va jusqu’à l’espionner dans ses ébats amoureux.
En parallèle, excédée par les non dits et la crise qui couvent, Filipa se rebelle de plus en plus ouvertement contre ses parents, contre son peur dont elle fuit le contact physique et sa mère dont elle défie l’autorité.
Matias détecte cette crise mais pris dans ses problèmes conjugaux et la séparation imminente avec Clarice se montre incapable d’en comprendre l’origine.
L’ambiance à Buzios devient de plus en plus pesante, Clarice se refugiant dans l’alcool tandis que Matias attise sa colère en annonçant dans une soirée écrire un livre sur l’adultère d’une femme professeur avec un de ses élèves plus jeune.
Plus qu’une fiction, Clarice a bel et bien en réalité un de ses élèves comme amant.
Après une ultime manœuvre consistant à avouer à Matias la connaissance de sa liaison avec Angela qui le trompe également avec beau barman (Caua Raymond), Filipa comprend qu’elle n’arrivera pas à conserver l’union de ses parents et décide de fuir avec le barman qu’elle a au préalablement séduit.
C’est un Matias mort d’inquiétude qui retrouve sa fille, miraculeusement indemne après un accident de voiture.
Le père et la fille se retrouvent alors enfin apaisés …
En conclusion, « A deriva » est un joli film d’auteur porté par de bons acteurs, Cassel bien sur qui parle un portugais brésilien de bon niveau mais surtout Laura Neiva, dont le beau visage grave de nymphette énigmatique crève l’écran.
Le sujet délicat, la séparation vue du point de vue d’un adolescent qui n’y voit que trahison, hypocrisie et sent ses repères vaciller dangereusement est abordé avec tact et talent. Comme bonus, les paysages à couper le souffle de Buzios viennent plonger le spectateur dans un océan de splendeurs naturelles …
Petit reproche, le film aurait sans doute gagné en excitation en exploitant la sensualité de l’ambiance tropicale pour développer des scènes plus érotiques … mais « A vida » demeure une respiration agréable et intelligente … bien loin des blockbusters américains et des clichés sur le Brésil.
Commentaires
Enregistrer un commentaire