Mondwest (Michael Crichton)

Il  y a fort longtemps que je voulais voir « Mondwest » vieux film de science fiction de 1973 réalisé par le célébrissime auteur de « Jurassik Park » Michael Crichton.

Film en réalité très étrange puisque, se déroulant dans un futur proche (1983), ou un parc d’attractions américain robotisé sert de lieu de distraction pour touristes fortunés.

Trois mondes figurent au choix, le Far West américain, le Moyen Age européen et l’antiquité romaine.

Peter Martin (Richard Benjamin) et John Blane (James Brolin) sont deux hommes d’affaires désireux de tenter l’aventure même si Peter dont c’est la première fois est avide de l’expérience de son ami au caractère plus affirmé.

Les deux hommes choisissent le Far West et commencent par se défouler dans des duels au pistolets, bagarres de saloon et fréquentation de prostituées.

Les personnages qu’ils rencontrent sont tous des robots programmés pour se comporter de manière a exciter les touristes.

Mais les robots comme ce mystérieux cow boy androïde habillé de noir (Yul Brynner) sont théoriquement incapables de blesser les hommes.

Pourtant la belle mécanique vient se gripper et les ingénieurs œuvrant au bon fonctionnement du parc découvrent un certain nombre de dysfonctionnement d’abord mineurs dans le comportement des robots puis de plus en plus inquiétants comme la morsure de Blane par un serpent robot dans le désert.

Trop sur de lui, Blane est tué en duel par le cow boy noir qui prend en chasse Peter.

Apeuré, Peter tente de semer son redoutable prédateur en passant d’un monde à l’autre.

Après avoir constaté le massacre des touristes du monde romain, il se réfugie dans la salle de contrôle ou les ingénieurs ont été massacrés.

Il parvient à brouiller les senseurs du robot et le duel final se conclut en pleine période moyenâgeuse.

En conclusion, inutile de mentir, « Mondwest » est un vieux film de science fiction qui fait son âge, aussi ne serez vous pas bluffés en 2020 par les effets spéciaux bien pauvres.

Pas de monde hallucinant ou de technologie prodigieuse (les stations de travail des ingénieurs faisant plus figure d’oscilloscopes et tableaux à énormes diodes lumineuses plutôt que de PC informatiques dernier cri).

Malgré ce manque de spectacle et un scenario somme toute assez mince, « Mondwest »  présente un intérêt par son sujet original et par son atmosphère inquiétante due majoritairement à la présence magnétique de Yul Brynner, robot maléfique au visage impassible d’implacable tueur.
On ne peut par exemple penser lors de la scène finale à « Terminator » et on se demande si James Cameron ne s’est pas tout du moins partiellement inspiré de quelques idées brillantes de cet autre grand génie de la science fiction de Crichton pour la réalisation de son premier « Terminator ».

« Mondwest » n’est donc pas un film majeur mais une sympathique curiosité à réserver aux fans de SF, de western et (comme votre serviteur) de l’immense Yul Brynner au physique d’extra terrestre.

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