Narcos, saison 1, épisode 3 (Chris Brancato, Carlo Bernard, Doug Miro)

Dans « Narcos, saison 1, épisode 3 » Pena (Pedro Pascal) prend très au sérieux l'affaire du chat tué des Murphy et charge Suarez (Julian Beltran) un flic pas très net de mener une enquête pour trouver les commanditaires.

Sous les conseils de Murphy (Boyd Holbrook), les deux agents des douanes ayant scanné son passeport sont interpellés et interrogés de manière musclée pour finir par leur faire avouer le nom de leur « client », un dénommé Poison (Jorge A Rimenez).

Pena sollicite alors Carillo pour coincer Poison, un des fidèles lieutenants d'Escobar (Wagner Moura), sans se douter que Suarez joue double jeu et renseigne également les narcotrafiquants, ce qui permet à Suarez d'échapper à une interpellation.

Ayant pris confiance, Escobar utilise les contacts de sa maitresse la journaliste Valeria Velez (Stéphanie Sigman) pour approcher un parti politique néolibéral dirigé par Fernando Duque (Bruno Bichir).

Les promesses de financement massifs l'aident grandement à obtenir le feu vert du parti qui le met sur une liste en tant que suppléant, sachant qu'il est le véritable homme populaire qui sait mettre les foules dans sa poche.

Escobar est élu député mais lorsque Lara (Adan Canto) le ministre de la Justice découvre qu'il a déjà été arrêté par la police grâce à une photo compromettante retrouvée par Murphy et Pena, il l'exclut purement et simplement.

Humilié publiquement, Escobar doit battre en retraite et fait savoir qu'il va contre-attaquer par la voie légale.

En réalité, alors que Lara déclare la guerre au narcotrafic en saisissant les avions et les marchandises du trafiquant, Escobar met un contrat sur sa tete et le fait assassiner alors qu'il se rend à l'aéroport pour prendre un poste d'ambassadeur en Tchécoslovaquie.

Boyd et Pena se sentent donc responsables d'avoir provoqué la mort d'un Juste et méprisent le cadeau de Suarez d'un nouveau chat pour remplacer celui massacré.

En conclusion, « Narcos, saison 1, épisode 3 » montre la folle ambition d'Escobar qui délaisse l'ombre propice au crime organisé pour devenir un personnage public.

Images d'archives à l'appui, Escobar parade dans les bidonvilles et les stades de foot, se présentant comme le héros des pauvres contre les « oligarques ».

Sa notoriété intéresse bien entendu les politiciens peu regardants jusqu'à ce que le courageux ministre de la Justice décide de mettre le holà et de le combattre frontalement.

Il paiera cher son acte puisqu'il perdra la vie.

Mégalomane, parfois infantile dans sa quête éperdue de reconnaissance, Escobar révèle aussi sa violence sauvage lorsqu'on lui fait obstacle.

Et quoi de plus redoutable qu'un gangster capable d'assassiner un ministre ?

Un épisode glaçant.

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