Terminator 2 (James Cameron)
Séquence retour vers le passé avec « Terminator 2 : le jugement dernier » de James « Avatar » Cameron.
En 1991, alors adolescent j’étais allé voir tout excité ce grand classique de la science fiction ou les effets spéciaux de morphing hallucinants pour l’époque se mariaient avec la présence écrasante d’Arnold Schwarzenegger sur une bande son très rock’n’roll composée par les Guns and Roses.
Après le grand succès rencontré par le premier Terminator en 1984, Cameron bénéficie de beaucoup plus de moyens pour le second volet mais n’en oublie pas pour autant de donner une suite cohérente à l’histoire.
Dans le Los Angeles de 1995, Sarah Connor (la musculeuse Linda Hamilton) a donné naissance à un fils âgé d’une quinzaine d’années, John (Edward Furlong) qui deviendra le futur chef de la rébellion contre les machines à l’horizon 2059.
Dans quelques mois en effet, l’ordinateur Skynet crée par l’ingénieur Dyson (Joe Morton), deviendra autonome et déclenchera un holocauste nucléaire et la guerre entre hommes survivant et machines.
Pour tuer John, Skynet envoie dans le passé un terminator issue d’une nouvelle technologie, le T-1000 (Robert Patrick) capable par sa constitution en metal liquide, de changer de forme, de prendre l’apparence des humains et de transformer son corps en arme blanche.
La rébellion envoie a son tour un terminator mécanique T-800 (Arnold Schwarzenegger) reprogrammé pour sauver John du T-1000.
Le film trace donc cette traque par deux machines surpuissantes d’un jeune homme fragile en perte de repères avec une mère hospitalisée car considérée comme folle.
Pendant plus de deux heures, les scènes chocs « larger than life » se succèdent à un rythme soutenu : courses de motos, cascades dans d’immenses camions US, surenchère d’explosions et de fusillades avec des armes toujours plus impressionnantes.
Les effets spéciaux de morphing pour l’animation du T-1000 sont à couper le souffle, celui ci étant quasiment invulnérable car capable de se reconstituer après chaque dommage infligé.
Face à un adversaire qui lui est technologiquement supérieur, Schwarzenegger habillé de cuir de la tête aux pieds et chevauchant une grosse harley davidson est monstrueux de charisme.
Le film brille aussi par des dialogues devenus cultes, quelques pointes d’humour et par la relation entre un jeune homme paumé et un robot tueur qui finit par jouer le rôle de père adoptif.
John parvient même en effet à apprendre les bases des émotions au Terminator qui n’hésite pas à se sacrifier pour lui assurer un avenir et éviter l’holocauste prévu.
En conclusion, contrairement à « Titanic », « Terminator 2 : le jugement dernier » n’est pas un film romantique que vous iriez voir avec votre copine mais il demeure un must absolu dans la catégorie action/science fiction.
Dernier de la série réalisé par Cameron, Titou comme on le surnommait à l’époque peut être considéré comme le meilleur de la série, avec une histoire bien construite, des effets spéciaux renversants et un Schwarzy au top de sa forme.
Toute une époque donc qui m’a marquée étant jeune et une certaine nostalgie pour moi lorsque j’écoute « You could be mine » des Guns and Roses.
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