Alien : the covenant (Ridley Scott)

Sorti en 2017, « Alien : the covenant » commence par un incident concernant le vaisseau spatial USCSS Covenant, chargé par Weyland industries d’atteindre la planète Origae-6, pour y déployer 2000 colons humains placés en état d’hibernation.
Après avoir déployé une voile solaire pour régénérer ses batteries électriques, le Covenant est frappé par une tempête neutronique et voit sa voile endommagée.
En surcharge, certains systèmes auxiliaires prennent feux et certains colons placés en hibernation sont tués dont le capitaine du vaisseau, Branson.
David (Michael Fassbender) l’androïde chargé de piloter le Covenant communique avec Mother, l’ordinateur de bord qui établit un diagnostic des dégâts.
Oram (Billy Crudup) le second est alors amené par la force des choses de prendre la direction des opérations et peu sur de lui se montre particulièrement rigide dans son autorité, ce qui lui attire une certaine antipathie de l’équipage désireux de faire une cérémonie pour leurs compagnons décédés.
Très affectée par la mort de son amant, Daniels (Katherine Waterston) doit prendre sur elle pour honorer ses fonctions de nouveau second à bord.
Lors de la réparation de la voile, Tennessee (Danny Mc Bride) a une vision dans l’espace et l’enregistrement de son casque permet à Mother de localiser une onde provenant d’un monde en apparence tout aussi accueillant qu’Origae-6 mais à seulement deux semaines de voyage.
Sous la pression du bord peu désireux de retourner en hibernation, Oram doit céder et accepte de dévier de sa route au grand damne de Daniels qui estime l’opération trop risquée.
Une équipe est alors envoyée dans une navette pour examiner la planète.
Oram dirige l’expédition alors que Maggie (Amie Seimetz) la femme de Tennessee reste à dans la navette pour assurer la liaison avec le Covenant resté en orbite stationnaire.
L’équipe avance dans un monde sauvage avec une biosphère comparable à une Terre sauvage à l’exception notable qu’aucune espèce animale n’est détectée.
Restée en chemin pour faire des prélèvements, Karine (Carmen Ejogo), la femme d’Oram a la désagréable surprise de voir que son compagnon Ledward (Benjamin Rigby) tombe malade après avoir marché sur une étrange boule dont les particules pénètrent dans son oreille.
Karine tente de rapatrier Ledward en catastrophe et prévient l’équipe d’Oram, qui ayant commencé à pénétrer dans le Prometheus échoué, doit rebrousser lui aussi chemin.
Mis en observation à la navette, le corps de Ledward explose, libérant un néomorphe de petite taille qui agresse et tue la Karine malgré sa résistance désespérée.
Maggie panique lorsque l’animal perce la vitre de l’infirmerie, et ouvre le feu sur lui de manière désordonnée, ce qui provoque l’explosion de la navette et sa propre mort.
Un second néomorphe émerge ensuite du corps de Ankor (Alexander England), et se montre tout aussi agressif que le premier.
Sans moyen de repli, l’équipe d’Oram se bat courageusement contre des créatures ultra véloces et étonnamment résistantes.
Un néomorphe est tuée mais plusieurs hommes meurent dans l’affrontement.
En fâcheuse posture, les colons sont sauvés par un homme seul qui éloigne la menace.
Walter (Michael Fassbender) l’androïde parfait crée par Weyland (Guy Pearce) se présente comme un rescapé du crash du Prometheus ayant couté la vie à son amour Elisabeth Shaw (Noomi Rapace) et vit en ermite dans une forteresse qu’il dit sure.
Alors que les hommes se reposent, Walter échange avec son clone David version ultérieure capable de reproduire mais non de créer, Weyland ayant trouver sa création originale trop dangereuse.
Mais le néomorphe parvient à pénétrer dans la forteresse, coince Rosenthal (Tess Haubrich) en train de se laver et la tue sauvagement.
Oram réagit alors que Walter parvient à calmer mystérieusement l’atroce créature et l’abat sans pitié.
Furieux par la perte d’un nouveau colon, il somme Walter de lui dire la vérité.
L’androïde lui livre alors les clés de son laboratoire des horreurs, peuplé d’horribles expériences dont celle réalisé sur Shaw après le froid massacre de la population de la planète hôte.
Fasciné par les métamorphes qu’il juge parfaits, il entraine Oram jusqu’à une salle ponte ou un scraper agrippe son visage par surprise.
Cyniquement, Walter observe la mort d’Oram et l’éclosion du premier véritable Alien.
Restée seule chef Daniels compte sur une initiative de Tennessee qui ayant approché le Covenant à une portée de communication au mépris des marges de sécurité, détache une navette cargo pour aller les récupérer.
Les derniers soldats tombent face à l’alien mais Daniels parvient à sortir avec Lope (Demian Bechir) le chef de la sécurité qui a échappé de justesse à scrapper mais a eu le visage brulé à l’acide.
Ils embarquent ensuite dans la navette piloté par Tennessee avec David qui a finalement vaincu Walter dans un combat acharné.
Mais l’alien s’agrippe à la navette et tente de pénétrer à l’intérieur avec sa sauvagerie habituelle.
Alors que le cargo tangue dangereusement, Daniels sort affronter le monstre dans un face à face haletant…
On croit l’animal tombé après avoir été éjecté de la grue de manutention…
Revenu à bord du Covenant, Lope est isolé et soigné mais meurt brutalement après qu’un corps étranger soit détecté par Mother.
David collabore alors à merveille pour isoler l’Alien dans le vaisseau et le confiner dans la soute de largage.
Tennessee et Daniels prennent alors tous les risques et parviennent à éjecter le monstre dans l’espace.
La situation semble alors revenue à son mode nominal… Tennessee et Daniels peuvent alors tranquillement retourner à leur hibernation sous l’œil bienveillant de David.
Pourtant un brusque sursaut d’angoisse de Daniels sème le doute…du reste justifié lorsqu’on comprend que David est en réalité Walter qui a réussi à le convaincre de permettre l’accession d’une espèce supérieur en implantant des œufs d’Alien dans le Convenant.
En conclusion, n‘écoutez pas les vieux grincheux, « Alien : the covenant » est un chef d’œuvre et l’un des meilleurs films de Ridley Scott.
Construit sur un scénario génial et ambitieux sur le devenir de l‘homme, le film développe une atmosphère haletante qui transporte le spectateur dans un monde futuriste progressivement angoissant.
Esthétiquement superbe, « Alien : the covenant » se caractérise également par ses scènes d’actions exceptionnelles dignes des meilleurs épisodes de la saga dans des univers clos et angoissants.
On ne peut donc que s’incliner devant tant de maestria et se prendre à rêver devant ce nouveau bijou de la SF moderne !

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