Homeland, saison 4, épisode 12 (Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff)


Dernier épisode de la saison 4, « Homeland, saison 4, épisode 12 », on retrouve Carrie (Claires Daines) de retour à Washington pour les obsèques de son père.
Ce triste événement est l'occasion de revoir sa mère Ellen (Victoria Clark) avec qui Carrie est férocement fâchée depuis qu'elle a abandonné le domicile conjugale il y a 15 ans.
Contre l'avis de Maggie (Amy Hargreaves) qui cherche à recoller les morceaux et se montre plus encline à pardonner, Carrie est intransigeante et chasse sa mère de la cérémonie.
Après un discours émouvant, Maggie remarque Quinn (Rupert Friend) lui aussi de retour aux États-Unis et prêt à raccrocher.
Le rapprochement devient alors évident avec Carrie cependant mal à l'aise à l'idée de commencer une relation.

Sous les conseils de Maggie, Carrie se ravise et fait des milliers de kilomètres jusqu'au Missouri pour retrouver Ellen et tenter de s'expliquer avec elle.
Sa mère lui apprend qu'elle a eu un fils âgé de 15 ans aujourd'hui et qu'elle l'a élevé seule.
Elle avoue également avoir trompé constamment son père.
Carrie écoute puis repart avec plus de réponses à ses questions.
De retour également au pays Saul (Mandy Patinkin) déçoit Carrie en acceptant de revenir à la tête de la CIA après que Dar Adal (F Murray Abraham) lui ait transmis l'assurance que la vidéo de sa torture par Haqqani (Numan Accar) serait à jamais détruite.
Carrie comprend que son ami est prêt finalement à tout y compris blanchir le meurtrier de 30 agents américains pour prendre la place de Lockhart (Tracy Letts) sur le point de se faire virer.
Autre motif de rage que Dar Adal, le départ précipité de Quinn pour une mission secrète d'une grande dangerosité au Moyen-Orient, sans aucune possibilité de le joindre.
En conclusion, « Homeland, saison 4, épisode 12 » constitue un épilogue raté à une excellente saison 4.
L'action retombe et s'enlise dans un pénible processus de deuil peu crédible.
Les quelques soubresauts familiaux ne passionnent guère et Carrie apparaît toujours bien peu convaincante dans son rôle de mère.
Le sentiment de déception et de répétition s'accroit lorsque Quinn se montre incapable de décrocher de son job de tueur et que Saul désire retourner à la tête de la CIA, exactement comme lors des saisons précédentes.
A cela s'ajoute l'échec cuisant de la mission au Pakistan et l'impunité aussi triomphante que dérangeante d'Haqqani.
Dans ces conditions on peut se demander ou va la série ?

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