Homeland, saison 1, épisode 1 (Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff)
On y suit Carrie Matheson (Claire Danes) analyste à la CIA après plusieurs années sur le terrain en Irak dans les années 2000 pour des missions de contre-terrorisme.
Lorsque Nicholas Brody (Damian Lewis) un sergent des Marines est libéré par un commando Delta force, son retour au pays après 8 années de détention est célébré comme celui d’un héros national n’ayant pas craqué sous la torture de l’ennemi.
Carrie est en réalité la seule à se poser des questions sur les circonstances de sa captivité et de sa libération alors que Brody est accueilli par le Vice-président en personne.
Son retour à la vie « normale » met mal à l’aise sa femme Jessica (Morena Baccarin) qui en son absence avait lié une relation avec son meilleur ami Mike Faber (Diego Klattenhoff), Marines lui-aussi.
Aussi l’intimité retrouvée avec un homme qui n’a pas vu ses enfants grandir est-elle un moment délicat à vivre et le comportement étrange de Jessica avec Mike met rapidement la puce à l’oreille de Brody.
De son côté, après l’interrogatoire de Brody à la CIA, Carrie est persuadé qu’il a été retourné par Al Qaeda et bénéficie d’une couverture de Saul Berenson (Mandy Patinkin), directeur de la zone Moyen-Orient de la CIA contre l’avis du directeur David Estes (David Harewood) qui se méfie d’un agent qu’il juge instable.
Berenson ferme les yeux sur la mise sur écoute illégale de la maison de Brody et Carrie peut donc avec l’aide de Virgil (David Marciano) espionner le héros américain.
La mise sous surveillance ne donne pas grand-chose au premier abord, Brody se contenant de rencontrer Helen Walker (Afton Williamson) la veuve de son camarade Tom (Chris Chalk) assassiné en Irak, mais sous ses propres coups.
Mais Carrie a une intuition géniale en voyant un musicien de jazz et détecte que Brody utilise un code avec sa main droite à chacune de ses apparitions publiques.
Ce détail infime suffit à convaincre Berenson de continuer la surveillance et laisse clairement supposer que Brody est une menace latente.
En conclusion, « Homeland, saison 1, épisode 1 » est une belle entrée en matière dans le monde fermé et souvent fantasmé de la CIA.
Ici on est rapidement dans le sujet : terrorisme, Moyen-Orient et duel à distance avec un « nativ born americain » blanc, roux pur jus supposé retourné par un lavage de cerveau d’Al Qaeda.
Bien sûr, le personnage de Carrie se montre particulier avec les failles que l’on pressent : troubles psychologiques…
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