Alien 3 (David Fincher)
Nous sommes à présent en 1992 et David Fincher alors à son premier film se voit confier la réalisation de « Alien 3 ».
On découvre ici que les survivants du vaisseau Sulaco, placés en état de biostase, sont brusquement tirés de leur sommeil par un incendie et expulsés via une capsule de survie qui atterrit sur une planète prison du nom de Fiorina 16, peuplée d’une vingtaine de criminels psychotiques dont les pulsions meurtrières ont été canalisées par un endoctrinement religieux poussé se caractérisant par un isolement quasi monacal.
Le détenu Dillon (Charles S Dutton) a su assoir son autorité religieuse sur ses compagnons et obtient une réelle influence pacificatrice au sein de la prison aux cotés du directeur, un dénommé Andrews (Brian Glover).
A son réveil, le lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) est prise en charge par le médecin de la prison Jonathan Clemens (Charles Dance), qui du fait de son affaiblissement lui prodigue des soins personnalisés et la maintient sous ordre de Andrews strictement isolé du reste des détenus, qu’un contact féminin pourrait perturber.
Ripley découvre que ni Hicks, ni Newt ni même l’androïde Bishop n’ont survécu au voyage et la mort de la jeune fille provoque en elle un sérieux doute sur son caractère naturel.
Sans dévoiler l’intégralité de ses pensées, Ripley insiste pour examiner le corps de Newt et que Clemens réalise un autopsie.
Le médecin accepte et comprend à demi mot que la nature de l’infection que redoute Ripley n’a en rien à voir avec une épidémie de choléra, et gagne peu à peu sa confiance.
Mais Andrews, parfait fonctionnaire désireux de ne pas se faire remarquer de sa hiérarchie coupe court aux examens, fait incinérer les corps humains, demande à ce que Ripley soit placée en quarantaine jusqu’à l’envoi d’une navette de la Weyland-Yutani vienne sous huit jours pour la récupérer.
En réalité les doutes de Ripley s’avèrent fondés puisque au moins un « Facehugger » a bel et bien embarqué dans la Sulaco, puis a vraisemblablement tué Newt et Hicks avant de s’infiltrer dans la base en infectant le corps d’un rottweiler venu inspecter la navette de sauvetage.
Bien entendu, la poitrine du chien libère un Alien qui croit à grande vitesse et ne tarde pas à tuer plusieurs détenus de la prison.
De son coté, l’entêtée Ripley se rend, avec la complicité de Clemens, dans la casse ou ont été entreposés les restes de Bishop.
Elle y est agressée par des détenus incapables de réfréner leurs pulsions criminelles et il faut attendre l’intervention musclée de Dillon pour rétablir le calme.
Réactivés temporairement, les restes de Bishop confirment la présence d’un Alien à bord du Sulaco, ce que se refuse à croire Andrews qui se voile la face en attribuant les morts à des accidents ou à une brusque crise de démence d’un détenu.
Clemens en revanche soutient Ripley et au cours d’une courte liaison avec elle lui révèle ses erreurs de jeunesse aboutissant à son incarcération, mais il est malheureusement tué par la bête, qui épargne mystérieusement Ripley mais massacre Andrews qui meurt dans l’ignorance.
Dès lors, avec un directeur en second appelé 65 (Ralph Brown) en raison de son faible QI, des gardiens non armés et des prisonniers habitués à la quasi auto administration, l’ordre devient très fragile au sein de la prison et la tension monte.
Ripley parvient à s’entendre avec Dillon, le seul à pouvoir canaliser les prisonniers par son charisme naturel, pour leur expliquer que l’équipe envoyée par la Weyland n’a pour but que capturer l’Alien pour le ramener sur Terre au mépris de la vie de taulards, et tenter d’élaborer une stratégie rudimentaire visant à piéger l’Alien dans le dédale des galeries de la prison pour le bloquer dans une presse hydraulique géante et déverser du plomb fondu sur lui.
Mais l’exécution du plan s’avère plus compliquée que prévue et les prisonniers s’égarant dans les galeries sont impitoyablement tués par l’Alien.
En profitant d’une accalmie, Ripley demande à 65 de la passer au scanner de la navette et découvre qu’elle possède un Alien implanté dans le corps.
Se sachant condamnée, elle demande à Dillon de la tuer mais celui lui demande de se porter volontaire attirer personnellement l’Alien dans la presse, avant d’exécuter son vœux.
Le plan se remet laborieusement en place, avec la mort de nouveaux prisonniers pris par surprise par la créature mais Dillon parvient en se sacrifiant avec un immense courage à immobiliser enfin l’Alien dans la presse afin de l’asperger de plomb en fusion.
L’arrivée de la navette de secours de la Compagnie est une bouffée d’espoir pour 65, qui veut croire à un désir sincère de les secourir mais l’homme périt finalement, tué par la créatures dont les étonnantes capacités de survie lui permettent de s‘extirper du magma.
C’est une nouvelle fois Ripley qui triomphe en aspergeant d’eau l’animal dont la carapace fragilisée par la chaleur finit par exploser par choc thermique.
Le chef de de l’équipe envoyée par la Compagnie, un homme ayant crée Bishop à son image (Lance Henriksen), propose à Ripley de la ramener sur Terre afin de la soigner et d’étudier l’Alien à des fins militaires.
La réponse du lieutenant est de se suicider en se jetant dans la lave en fusion afin de mettre à terme à l’infection de l’humanité par les Aliens.
En conclusion, « Alien 3 » est pour moi le volet le plus faible et le plus décevant de la saga.
En conflit avec la production, Fincher alors tout jeune, n’est pas réellement un spécialiste des films de science fiction et son univers carcéral, bien que clos et sombre, ne parvient pas à suffisamment entretenir de climat angoissant.
Dire qu’on s’ennuie en regardant le film serait exagéré, mais le rythme assez lent de l’intrigue et les attaques finalement assez prévisibles de la bête, ne clouent pas le spectateur à son siège comme lors du premier numéro.
L’esthétique volontairement sobre et épurée perd un peu la démesure gothique de l’œuvre de H.R Giger.
Avec ses acteurs sans grand signes distinctifs dont la dangerosité supposée ne sert à rien face à la parfaite machine à tuer qui est en face d’eux, « Alien 3 » pourrait presque passer pour un film comme les autres et perd pour moi de sa saveur.
Reste heureusement Sigourney Weaver, toujours parfaite, le sympathique Bishop et un petit rôle honnête pour Charles Dance.
De loin le plus dispensable de la saga.
Dommage.
On découvre ici que les survivants du vaisseau Sulaco, placés en état de biostase, sont brusquement tirés de leur sommeil par un incendie et expulsés via une capsule de survie qui atterrit sur une planète prison du nom de Fiorina 16, peuplée d’une vingtaine de criminels psychotiques dont les pulsions meurtrières ont été canalisées par un endoctrinement religieux poussé se caractérisant par un isolement quasi monacal.
Le détenu Dillon (Charles S Dutton) a su assoir son autorité religieuse sur ses compagnons et obtient une réelle influence pacificatrice au sein de la prison aux cotés du directeur, un dénommé Andrews (Brian Glover).
A son réveil, le lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) est prise en charge par le médecin de la prison Jonathan Clemens (Charles Dance), qui du fait de son affaiblissement lui prodigue des soins personnalisés et la maintient sous ordre de Andrews strictement isolé du reste des détenus, qu’un contact féminin pourrait perturber.
Ripley découvre que ni Hicks, ni Newt ni même l’androïde Bishop n’ont survécu au voyage et la mort de la jeune fille provoque en elle un sérieux doute sur son caractère naturel.
Sans dévoiler l’intégralité de ses pensées, Ripley insiste pour examiner le corps de Newt et que Clemens réalise un autopsie.
Le médecin accepte et comprend à demi mot que la nature de l’infection que redoute Ripley n’a en rien à voir avec une épidémie de choléra, et gagne peu à peu sa confiance.
Mais Andrews, parfait fonctionnaire désireux de ne pas se faire remarquer de sa hiérarchie coupe court aux examens, fait incinérer les corps humains, demande à ce que Ripley soit placée en quarantaine jusqu’à l’envoi d’une navette de la Weyland-Yutani vienne sous huit jours pour la récupérer.
En réalité les doutes de Ripley s’avèrent fondés puisque au moins un « Facehugger » a bel et bien embarqué dans la Sulaco, puis a vraisemblablement tué Newt et Hicks avant de s’infiltrer dans la base en infectant le corps d’un rottweiler venu inspecter la navette de sauvetage.
Bien entendu, la poitrine du chien libère un Alien qui croit à grande vitesse et ne tarde pas à tuer plusieurs détenus de la prison.
De son coté, l’entêtée Ripley se rend, avec la complicité de Clemens, dans la casse ou ont été entreposés les restes de Bishop.
Elle y est agressée par des détenus incapables de réfréner leurs pulsions criminelles et il faut attendre l’intervention musclée de Dillon pour rétablir le calme.
Réactivés temporairement, les restes de Bishop confirment la présence d’un Alien à bord du Sulaco, ce que se refuse à croire Andrews qui se voile la face en attribuant les morts à des accidents ou à une brusque crise de démence d’un détenu.
Clemens en revanche soutient Ripley et au cours d’une courte liaison avec elle lui révèle ses erreurs de jeunesse aboutissant à son incarcération, mais il est malheureusement tué par la bête, qui épargne mystérieusement Ripley mais massacre Andrews qui meurt dans l’ignorance.
Dès lors, avec un directeur en second appelé 65 (Ralph Brown) en raison de son faible QI, des gardiens non armés et des prisonniers habitués à la quasi auto administration, l’ordre devient très fragile au sein de la prison et la tension monte.
Ripley parvient à s’entendre avec Dillon, le seul à pouvoir canaliser les prisonniers par son charisme naturel, pour leur expliquer que l’équipe envoyée par la Weyland n’a pour but que capturer l’Alien pour le ramener sur Terre au mépris de la vie de taulards, et tenter d’élaborer une stratégie rudimentaire visant à piéger l’Alien dans le dédale des galeries de la prison pour le bloquer dans une presse hydraulique géante et déverser du plomb fondu sur lui.
Mais l’exécution du plan s’avère plus compliquée que prévue et les prisonniers s’égarant dans les galeries sont impitoyablement tués par l’Alien.
En profitant d’une accalmie, Ripley demande à 65 de la passer au scanner de la navette et découvre qu’elle possède un Alien implanté dans le corps.
Se sachant condamnée, elle demande à Dillon de la tuer mais celui lui demande de se porter volontaire attirer personnellement l’Alien dans la presse, avant d’exécuter son vœux.
Le plan se remet laborieusement en place, avec la mort de nouveaux prisonniers pris par surprise par la créature mais Dillon parvient en se sacrifiant avec un immense courage à immobiliser enfin l’Alien dans la presse afin de l’asperger de plomb en fusion.
L’arrivée de la navette de secours de la Compagnie est une bouffée d’espoir pour 65, qui veut croire à un désir sincère de les secourir mais l’homme périt finalement, tué par la créatures dont les étonnantes capacités de survie lui permettent de s‘extirper du magma.
C’est une nouvelle fois Ripley qui triomphe en aspergeant d’eau l’animal dont la carapace fragilisée par la chaleur finit par exploser par choc thermique.
Le chef de de l’équipe envoyée par la Compagnie, un homme ayant crée Bishop à son image (Lance Henriksen), propose à Ripley de la ramener sur Terre afin de la soigner et d’étudier l’Alien à des fins militaires.
La réponse du lieutenant est de se suicider en se jetant dans la lave en fusion afin de mettre à terme à l’infection de l’humanité par les Aliens.
En conclusion, « Alien 3 » est pour moi le volet le plus faible et le plus décevant de la saga.
En conflit avec la production, Fincher alors tout jeune, n’est pas réellement un spécialiste des films de science fiction et son univers carcéral, bien que clos et sombre, ne parvient pas à suffisamment entretenir de climat angoissant.
Dire qu’on s’ennuie en regardant le film serait exagéré, mais le rythme assez lent de l’intrigue et les attaques finalement assez prévisibles de la bête, ne clouent pas le spectateur à son siège comme lors du premier numéro.
L’esthétique volontairement sobre et épurée perd un peu la démesure gothique de l’œuvre de H.R Giger.
Avec ses acteurs sans grand signes distinctifs dont la dangerosité supposée ne sert à rien face à la parfaite machine à tuer qui est en face d’eux, « Alien 3 » pourrait presque passer pour un film comme les autres et perd pour moi de sa saveur.
Reste heureusement Sigourney Weaver, toujours parfaite, le sympathique Bishop et un petit rôle honnête pour Charles Dance.
De loin le plus dispensable de la saga.
Dommage.
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