Lolo (Julie Deply)

Pas de fan de Julie Delpy ici, pourtant j'ai regardé « Lolo » film sorti en 2015.

L'histoire est simple : Violette (Julie Delpy) une quadragénaire divorcée hypocondriaque très « bobo-parisienne » rencontre à Biarritz Jean René (Dany Boon), un brave informaticien de province.

Malgré leurs différences, le courant passe et Jean-René qui a une belle opportunité de carrière à Paris déménage pour la rejoindre.

Mais dans la capitale, il y a Lolo (Vincent Lacoste) le fils de Violette, qui vit chez elle après une énième rupture sentimentale.

Artiste-peintre vivant aux crochet de sa mère, Lolo va s'ingénier à discréditer Jean-René aux yeux de Violette afin de garder sa mère pour lui-seul.

Du poil à gratter dans le costume à l'injection d'une drogue dans son verre, Lolo emploie tout un arsenal dissuasif mais JR appelé « Dumbo » s'accroche et parvient à emménager chez Violette qui ne supporte pas son sinistre appartement dans les tours de Beaugrenelle.

Lorsque JR doit présenter au directeur du Crédit Rural son logiciel révolutionnaire de « trading », un mystérieux bug vient affecter tout le système informatique de l'entreprise.

JR est arrêté et comprend après avoir retrouvé deux prostituées de l'Est dans son lit et raté l'heure de son rendez-vous que Lolo est derrière tout cela.

Ceci ne suffit pas à convaincre Violette qui le met à la porte.

Quelques mois après, Ariane (Karine Viard) la meilleure amie de Violette reçoit les confidences de sa fille qui lui confirme la nature psychopathique de Lolo.

Violette se remet en question, trouve le journal intime de Lolo qui a développé une haine contre tous les compagnons de sa mère afin d'en garder l'exclusivité.

Elle prend alors la courageuse décision de le quitter pour rejoindre JR qui a entamé une belle carrière dans la finance à Londres.

En conclusion, « Lolo » est un film « girly » dans la lignée des productions habituelles de Delpy.

Les situations sont amusantes avec un Lacoste sournois et méchant s'acharnant sur un « brave type ».

L'antagoniste Paris-Province est poussé à son paroxysme avec un violent mépris de la première pour la seconde incarnée par la simplicité et le naturel de Boon dans un rôle taillé sur mesure.

Avec ses dialogues « crus » de quadra parisiennes névrosées, « Lolo » a rencontré son public essentiellement féminin.

De là, à en faire une grande comédie ? Non bien sur.

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