Lolo (Julie Deply)
L'histoire est simple : Violette
(Julie Delpy) une quadragénaire divorcée hypocondriaque très
« bobo-parisienne » rencontre à Biarritz Jean René
(Dany Boon), un brave informaticien de province.
Malgré leurs différences, le courant
passe et Jean-René qui a une belle opportunité de carrière à
Paris déménage pour la rejoindre.
Mais dans la capitale, il y a Lolo
(Vincent Lacoste) le fils de Violette, qui vit chez elle après une
énième rupture sentimentale.
Artiste-peintre vivant aux crochet de
sa mère, Lolo va s'ingénier à discréditer Jean-René aux yeux de
Violette afin de garder sa mère pour lui-seul.
Du poil à gratter dans le costume à
l'injection d'une drogue dans son verre, Lolo emploie tout un arsenal
dissuasif mais JR appelé « Dumbo » s'accroche et
parvient à emménager chez Violette qui ne supporte pas son sinistre
appartement dans les tours de Beaugrenelle.
Lorsque JR doit présenter au directeur
du Crédit Rural son logiciel révolutionnaire de « trading »,
un mystérieux bug vient affecter tout le système informatique de
l'entreprise.
JR est arrêté et comprend après avoir
retrouvé deux prostituées de l'Est dans son lit et raté l'heure de
son rendez-vous que Lolo est derrière tout cela.
Ceci ne suffit pas à convaincre
Violette qui le met à la porte.
Quelques mois après, Ariane (Karine
Viard) la meilleure amie de Violette reçoit les confidences de sa
fille qui lui confirme la nature psychopathique de Lolo.
Violette se remet en question, trouve
le journal intime de Lolo qui a développé une haine contre tous les
compagnons de sa mère afin d'en garder l'exclusivité.
Elle prend alors la courageuse décision
de le quitter pour rejoindre JR qui a entamé une belle carrière
dans la finance à Londres.
En conclusion, « Lolo » est
un film « girly » dans la lignée des productions
habituelles de Delpy.
Les situations sont amusantes avec un
Lacoste sournois et méchant s'acharnant sur un « brave type ».
L'antagoniste Paris-Province est poussé
à son paroxysme avec un violent mépris de la première pour la
seconde incarnée par la simplicité et le naturel de Boon dans un
rôle taillé sur mesure.
Avec ses dialogues « crus »
de quadra parisiennes névrosées, « Lolo » a rencontré
son public essentiellement féminin.
De là, à en faire une grande
comédie ? Non bien sur.
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