Corps d'état, la trilogie (Christophe Martinolli)

Regroupé en une trilogie en 2018, « Corps d'état, la trilogie » est une œuvre de l'auteur Christophe Martinolli.
Après l'assassinat de Louis Terrier, le président de la République fraichement réélu, le pouvoir va à la présidente du Sénat son ex femme Michèle Desrivières.
Ambre, une attachée parlementaire surprend une conversation de son patron et amant Dominique laissant à penser à un complot pour amener Desrivières au pouvoir par voie légale.
Menacée et traquée, Ambre est finalement assassinée mais a le temps de prévenir son collègue et ami Erwan un proche de Terrier.
Erwan prend alors le relai de cette difficile mission mais s’aperçoit qu'il est devenu à son tour une cible.
Pour le protéger, Pierre le politicien pour qui travaille sa femme Claire, le fait disparaître en simulant sa mort.
La nouvelle est dure pour Claire, qui est enceinte de leur fille.
Alors que Erwan se refait une identité dans une société en aérospatiale en Guyane, le temps passe et Claire se remarie avec Benoit un médecin plus âgé qui la comble dans leur vie dans le Sud de la France.
L'annonce de la survie de Erwan amène cependant Claire a entrer au service d'une organisation clandestine commandée par Pierre destinée à lutter contre la volonté de Desrivières d'instaurer une dictature en France puis un Empire.
Usant de ses contacts et de sa bonne image en politique, Claire parvient à approcher l'équipe de campagne de la présidente par intérim dans le but de placer une cocarde explosive sur son chemisier.
Mais l'opération semble échouer et Claire est capturée par les hommes de Desrivières qui la torturent.
Erwan vole à son secours et ensemble le couple décide de regagner le Sud de la France pour voir sir leur famille est en bonne santé.
Après avoir éliminé un tueur qui manque de liquider Benoit, le couple apprend la levée d'une rébellion à Paris et la mort de Desrivières finalement tuée par le dispositif de Claire.
La jeune femme qui a réussi sa mission peut alors gouter à une félicité retrouvée dans le Sud de la France en gardant Benoit qu'elle aime mais proche de Erwan qui a lui aussi pu refonder une famille.
En conclusion, « Corps d'état, la trilogie » représente tout ce que je déteste dans la dystopie : une intrigue neuneu sans aucune imagination ni audace, des personnages caricaturaux construits à la truelle pour un résultat qui n'embarque pas une seule seconde le lecteur dans cet univers de carton pâte.
Ennuyeux jusqu'à l'irritation, « Corps d'état, la trilogie » s'oublie aussi vite qu'il a été lu et ne peut soutenir la comparaison avec le « Guérilla » d'Obertone qui bien que plus tendancieux est taillé de telle manière à prendre le lecteur aux tripes de la première à la dernière page.

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